Après avoir lâché la bride au cours de l’été, un certain nombre de gouvernements européens ont progressivement réinstauré des mesures sanitaires au cours des dernières semaines. En France, l’assemblée a avalisé la prolongation de l’état d’urgence pour six mois supplémentaires :
Vote de la prorogation jusqu'au 1er avril 2021. L'état d' urgence existera pdt 6 mois. Rien ne justifie cette atteinte aux libertés, même pas ce virus.#COVID19 #democracy Donnons les moyens à l'#hôpital public.
Protégeons les #soignants @sedatif @GroupeLibTerrAN a voté contre. pic.twitter.com/2SAIwBafn0— Martine WONNER (@MartineWonner) October 24, 2020
Dans le même temps, si la courbe des décès officiellement liés au COVID-19 a drastiquement baissé pour revenir aux niveaux de mars dernier, médias mainstream et gouvernements mettent désormais en avant de nouvelles statistiques, en particulier celles des tests positifs, les fameux « cas ».
https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1320016181734993920?s=20
Naturellement, avec la mise en place systématique des tests PCR, le nombre de cas a statistiquement augmenté.
Or, plus personne n’ignore qu’il a été répertorié un grand nombre de cas où il a été avéré qu’on a comptabilisé et déclaré comme « morts du COVID-19 », des personnes en réalité décédées pour de toutes autres raisons.
Et bien que plusieurs éminents spécialistes aient remis en cause la fiabilité des tests PCR (à commencer par l’inventeur de ce procédé, ou encore par le Professeur Péronne, qui a récemment fait les frais de son honnêteté scientifique) et bien que l’OMS se soit publiquement prononcée contre toute politique de reconfinement, plusieurs gouvernements européens semblent bien décider à poursuivre une politique sanitaire qui tourne à l’absurde, voire à une force de tyrannie tranquille, mais ridicule.
A tel point que même les citoyens qui jusque-là avaient obéi aux mesures prises depuis le printemps dernier, se mettent à rejoindre la masse grandissante des sceptiques, qui considèrent désormais que la manipulation est désormais trop évidente.
🇫🇷 FLASH – La BRAVM est intervenue à #Paris pour évacuer la terrasse d'un #restaurant où la distanciation sociale n'était pas respectée, en marge d'une #manifestation anti-#couvreFeu. Les clients ont pu partir sans payer. (🎥 @ClementLanot) pic.twitter.com/Az8KbVcaOC
— Mediavenir (@Mediavenir) October 24, 2020
Comment expliquer l’obstination des gouvernements ? Chacun peut spéculer à sa manière : collusions entre politiciens et industrie pharmaceutique, big reset ou encore simple opportunisme politique visant à profiter de la situation pour éteindre tout mouvement social, voire pour tout simplement discipliner la population en la cantonnant dans les limites strictes de la normalité post-moderne.
Il est également remarquable de voir à quel point les médias mainstream, ainsi que certains GAFAM tels Google et Facebook ont mis en place des mesures strictes pour empêcher la diffusion des « fake news » concernant le COVID-19, réduisant au silence ou ghostant experts, comme simples citoyens.
TIME's new international cover: The great reset https://t.co/lN2rvgtjX8 pic.twitter.com/qjzJW5SLAW
— TIME (@TIME) October 23, 2020
Quoiqu’il en soit, la mise en place des politiques de couvre-feu « sanitaires » en France, en Belgique ou en Italie, ont d’abord provoqué l’hilarité nerveuse parmi les populations, tenues de croire que le virus serait soudainement devenu noctambule.
https://twitter.com/Reuuuuhh/status/1319992184268009472?s=20
Mais l’hilarité laisse désormais place à l’esprit de révolte.
Aujourd’hui à Naples, la population est massivement sortie dans les rues pour braver le couvre-feu, débordant largement les forces de l’ordre.
https://twitter.com/cardinalfrog/status/1319974475765587969?s=20
https://twitter.com/cardinalfrog/status/1320058822535294982?s=20
En Australie, pays qui a connu une politique d’urgence sanitaire parmi la plus stricte du monde, on assiste également à de semblables démonstrations massives, certes, moins virulentes.
https://twitter.com/cardinalfrog/status/1320092763107590144?s=20
De même, à Londres, cet après-midi :
March down Oxford St… #londonprotest pic.twitter.com/6YZDSchO0p
— Pass Judgement 🉑 (@petedjackson) October 24, 2020
De même, au Canada, dans un autre style :
https://twitter.com/CanadaQ16/status/1320061091456733189?s=20
En Belgique, le gouvernement a mis en place des mesures bien plus draconiennes que celles qui existent pour le moment en France.
Bruxelles : MESSES INTERDITES.#Bruxelles #messe #christianisme #cultes #COVID__19 #confinement #Belgique pic.twitter.com/40ISkEn02V
— père Jean Joseph ن (@pereJeanJoseph) October 24, 2020
En Irlande, le gouvernement a décidé de reconfiner le pays, et a en prime mis en place un décret interdisant explicitement toute messe, sous peine d’amende et de peine d’emprisonnement pour le prêtre contrevenant. Une mesure politique que l’Irlande n’avait pas connue depuis l’époque terrible des « lois pénales » anti-catholiques.
En Allemagne, un mouvement de résistance assez massif s’était esquissé il y a quelques semaines, menant à l’arrestation d’un des médecins meneurs, le docteur Heiko Schoning.
En ce moment même, tourne sur les réseaux sociaux un appel à de nouvelles manifestations en Belgique et en Hollande.
Pour l’heure, en France, les couvre-feux mis en place ne trouvent de résistance que virtuellement, sur les réseaux sociaux. Sûr d’eux-mêmes, les officiels du gouvernement se font ouvertement menaçants et laissent clairement planer le risque d’un reconfinement dans les jours qui viennent, si la situation statistique ou si le manque de discipline des français devait le justifier, du moins à leurs yeux.
Mais peut-on imaginer un mouvement de protestation physique de la part des français ? Cela nous parait compliqué, car, comme l’avait parfaitement prédit Jacques Attali il y a de nombreuses années, la pandémie est l’un des meilleurs vecteurs de contrôle des foules, en raison de la perception d’une menace extérieure et invisible, qui provoque la peur des uns, et qui réduit les autres à l’inaction fatale.
Toutefois, il est indéniable que l’année 2020 a largement contribué à étendre le spectre de la nouvelle opinion publique en France. Forcés au confinement, des centaines de milliers de français jusque-là trop occupés, trop gauchisés ou trop « matrixés » pour s’être jamais intéressés sérieusement aux réalités profondes de l’époque, ont été presque contraints à l’éveil intellectuel et à la réflexion. Plus encore, un certain nombre d’initiatives citoyennes relativement pertinentes et innovantes ont vu le jour pendant ces quelques mois d’introspection forcée.
Comme quoi, il faut aussi tirer de bonnes leçons de cette période inédite de notre temps, et profiter de l’inertie des gouvernants pour préparer l’avenir. Sans quoi, on se dirige vers une extension incertaine de cette nouvelle normalité anormale.
[…] monte dans la société civile. Si la France ne connait pas encore un mouvement de protestation d’une ampleur similaire à celui d’Italie, plusieurs mobilisations ont déjà été annoncées sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui à […]