La décennie 2020 débute donc avec le retour du risque d’un conflit entre l’Iran et l’axe Washington-Tel Aviv-Riyad. Ce vendredi 3 Janvier, à l’aéroport international de Bagdad, un drone militaire américain a abattu un convoi comprenant des civils ainsi que des membres du mouvement chiite Hachd Al Chaabi. Parmi ces victimes collatérales, se trouvait la cible principale de ce bombardement : le général Ghassem Soleimani, commandant des troupes d’élites Al-Qods de l’armée iranienne. Soleimani n’était pas n’importe qui. En plus d’être un personnage très influent en Iran sur le plan politique, il était également un stratège de premier plan en ce qui concerne la géopolitique iranienne dans la sous-région. En particulier, c’est lui qui fut l’un des principaux commandants des forces armées iraniennes dans leur guerre contre l’état islamique en Iraq et en Syrie. Surnommé le « commandant de l’ombre » ou le « chevalier noir », sa contribution décisive à la destruction de l’état islamique lui ont permis non seulement de confirmer une popularité et une influence considérables au sein de l’armée, mais également de devenir un acteur incontournable dans le jeu iranien dans le nord de l’Iraq.
Déjà, au cours des années 2010, c’est lui qui tissa un très solide réseau de soutien à la résistance armée du Hezbollah au Liban, mais également de soutien, certes contraint, au gouvernement du président Bashar Al Assad en Syrie. Désormais, les faucons américains ou juifs du monde entier tentent de faire passer Soleimani pour un Ben Laden 2.0. Mais la sauce ne prend pas, tout simplement parce que ce n’est pas crédible, que presque tout le monde a internet et que nous ne sommes plus en 2001, mais en 2020. D’ailleurs, en 2001, en Afghanistan, les USA et l’Iran étaient alliés contre les talibans pendant la bataille de Herat. Qui était alors le commandant de la force iranienne ? Vous avez deviné : Ghassem Soleimani. Le général iranien n’était assurément pas un enfant de cœur, il était juste un patriote, un soldat comme un autre, pas plus, ni moins monstrueux que le général Franks, qui commandait les troupes américaines lors de la même bataille. Depuis l’assassinat de Soleimani, l’opinion médiatique mondiale se divise entre les idéologues et les réalistes. Nous nous vantons de faire partie de cette dernière catégorie. Les idéologues qui applaudissent l’intervention américaine sont pour la plupart sur une ligne néo-conservatrice avérée, ou sont des zélateurs bien connus du sionisme et du bellicisme anti-iranien décomplexé. D’ailleurs, ce n’est pas exactement Donald Trump qui a donné l’ordre d’abattre le général, mais plutôt son entourage, qui lui a juste laissé le plaisir de pavoiser sur les réseaux sociaux. Depuis, il est apparu au cours d’une allocution officielle pour déclarer que cette décision avait été prise, non pas pour déclencher une guerre, mais pour empêcher de la déclencher. Ces américains.
D’autres idéologues commentent les récents événements. Avec davantage de bonnes intentions, ils critiquent à juste titre l’intervention américaine, y perçoivent l’expression de deux décennies de discours anti-iraniens délirants largement portés par le camp sioniste et néo-conservateurs, mais font peut-être l’erreur de ne voir ici qu’une partie du conflit. Les catholiques réalistes perçoivent le conflit de manière plus globale. Nos lecteurs savent à quel point nous devons détester cet axe américain et sioniste et à quel point la politique de l’OTAN, pendant ces deux dernières décennies (sinon plus), de la Libye à l’Afghanistan, a causé la déstabilisation fatale du Moyen-Orient, avec des conséquences qui continuent à se faire sentir jusqu’en Europe. Rien que pour l’Iraq, près d’un million de victimes civiles témoignent de ce long carnage opéré par l’armée américaine en quelques années. De ce chaos sciemment orchestré, n’émergea que le chaos et en particulier le tristement célèbre état islamique, ainsi qu’une kyrielle d’autres factions djihadistes. Mais ce n’est pas pour autant que nous apportons notre soutien inconditionnel au régime iranien, bien au contraire. Tout d’abord, la nature même du gouvernement révolutionnaire islamique, précisément parce qu’il est islamique, ne peut pas être cautionnée par nous. Ensuite, il faut comprendre que comparativement parlant, l’Irak de Saddam Hussein, un peu à l’instar de la Syrie assadiste, constituait un régime qui garantissait de façon assez ample les droits et les libertés des catholiques autochtones. Ce ne fut pas exactement le cas de l’Iran, même si l’actuel régime pratique une relative tolérance à l’endroit des chrétiens, tolérance qui n’a aucune commune mesure avec ce qui peut se pratiquer dans les états pétroliers sunnites de la péninsule arabique. Notons que cette tolérance religieuse relative dans l’Iran chiite, s’étend aussi à la communauté juive, la plus importante au Moyen Orient en dehors de l’état sioniste, ou encore aux superstitions païennes locales, comme le zoroastrisme ou le mazdéisme. Mais il faut également comprendre que l’Iran est une puissance régionale historique et pluri-millénaire, qui a beaucoup œuvré contre l’Iraq de Saddam Hussein, dont elle a constamment souhaité le renversement, afin d’y imposer son influence politique, économique, mais également religieuse. De là, il faut comprendre que beaucoup d’irakiens (et de libanais, et de syriens) ne pleureront pas spécialement la mort du général Soleimani, qui avant toute chose, symbolisait pour eux l’ingérence iranienne et chiite dans leur pays.
Mais cela n’excuse en rien l’acte objectivement criminel du gouvernement américain, qui de son côté, ne s’est que rendu coupable d’un énième déni du droit international. En organisant l’assassinat du général Soleimani, les américains prétendaient répondre aux manifestations du Hachd Al-Chaabi qui se sont tenues à Bagdad depuis le début de la semaine autour de l’ambassade des Etats Unis. Plus précisément, en plus des dégradations commises par les manifestants contre le bâtiment de l’ambassade, les américains ont déclaré vouloir répondre au tir d’une roquette sur une base américaine située à Kirkouk, au nord de l’Iraq, ce mercredi dernier, tir qui s’est soldé par la mort d’un contractuel employé par le gouvernement américain. Il n’existe pas de preuve formelle de l’implication de la milice pro-iranienne dans cette attaque, mais des soupçons fort légitimes. Il faut aussi préciser, ce qu’omettent beaucoup d’observateurs bien peu objectifs aujourd’hui, que les manifestations du Hachd Al-Chaabi autour de l’ambassade américaine avaient pour objet de protester contre un raid de l’aviation américaine conduit dimanche dernier contre des bases des brigades du Hezbollah. Ces attaques firent 25 morts. Mais aucune importance, selon l’expert en droit international, Benyamin Netanyahu (excusez notre ironie), qui invoque le droit d’Israël et des Etats-Unis à se défendre, car « Soleimani préparait d’autres attaques contre les américains ».
Prime Minister Netanyahu on Elimination of Qassem #Soleimani: "Israel stands with the United States in its just struggle for peace, security and self-defense." pic.twitter.com/7Rx6szyQmo
— Hananya Naftali (@HananyaNaftali) January 3, 2020
C’est étrange, lorsque l’on sait que les Etats Unis avaient prévu d’éliminer Soleimani bien avant les incidents de cette semaine, chose que seuls les services de renseignements israéliens savaient, bien avant le Congrès, selon cet article du L.A. Times. Cela pose la question de la possibilité d’agents provocateurs, même si honnêtement, la région est suffisamment explosive, sans qu’on ait besoin de venir forcer le destin. Quoiqu’il en soit, la vraie victime dans toute cette affaire, c’est bel et bien l’Irak, pris dans l’étau du conflit irano-américain et qui doit donc subir une double occupation de son territoire, par ses deux ennemis historiques.
La 3e guerre mondiale est-elle encore possible à notre époque ?
La décade 2020 va-t-elle débuter avec une guerre USA-Iran ? Electoralement, cela sera-t-il fatal pour Trump ? Ou bien est-ce que cela lui assurera quatre ans de mandat supplémentaires, puisque ses principaux soutiens, conseillers et financiers, n’attendent que ça de lui ? Le cas est complexe. Premièrement, si un conflit doit s’ouvrir entre les USA et l’Iran, il y a fort à parier qu’il s’ouvre sur le malheureux Iraq. D’un autre côté, malgré la présence de très nombreuses bases américaines tout autour de l’Iran, ni Bush Jr., ni Obama, n’ont eu le cran de lancer un assaut sur la Perse. D’un point de vue objectif, il est évident que l’Iran représente un adversaire militaire d’un tout autre calibre que l’Afghanistan, l’Iraq ou la Libye. De plus, l’Iran, malgré une certaine diversité et malgré la révolution islamique, constitue un état nation, et plus encore, une civilisation plurimillénaire. Même si beaucoup d’iraniens n’estiment pas beaucoup leur régime politique, ils savent aussi pertinemment que la géopolitique américaine n’est pas leur amie. De là, la société iranienne présente une population très éveillée intellectuellement, mais aussi très consciente, identitairement. Ce n’est pas un pays pétri d’oppositions ethnico religieuses aisément manipulables par les ingénieurs sociaux occidentaux. Ce peuple d’une haute culture est trop élevé pour se laisser happer par les minables illusions du libéralisme moral, du démocratisme et du consumérisme, bien qu’une partie considérable de la jeunesse bourgeoise et de la classe moyenne des grandes villes iraniennes ne soit en rien différente, dans ses mœurs, de la jeunesse libanaise, égyptienne, turque ou occidentale. Autre fait, très peu connu, que m’avait appris un jeune iranien qui réfléchissait à l’époque à se convertir au catholicisme : saviez-vous que l’Iran chiite a légalisé le transsexualisme bien avant tous les pays occidentaux dégénérés ? L’homosexualité est interdite en Iran, mais l’islam chiite considère qu’il est possible pour un individu de changer d’identité sexuelle. Une conception de la nature humaine qui n’est pas sans rappeler les conceptions talmudiques sur la question. L’anthropologie iranienne n’a pas tant changé que cela, entre le régime du Shah et celui de la révolution islamique. Il nous faut prier pour que l’Iran se sauve à la fois de la tentation de la décadence moderniste, mais aussi de la décadence islamique. Une seule solution : la conversion au catholicisme.
Mais revenons à la géopolitique : si la Syrie fut « sauvée » par son utilité capitale dans la géopolitique russe au Levant et par le truchement d’alliance qui en découle, l’Iran n’est pas seulement sauvé par les intérêts géopolitiques régionaux russes et chinois. Contrairement aux juteuses perspectives que représentaient l’invasion de l’Afghanistan ou la destruction de l’Irak et de la Libye, l’Iran est une puissance économique solide et industrialisée, où il semble que beaucoup d’intérêts occidentaux, notamment européens, sont en jeu. De là, si les États-Unis se lançaient dans la folie d’une guerre contre l’Iran, elle devra y aller seule, et elle ne devra sans doute pas compter sur la participation de l’armée israélienne, bien que l’état sioniste et ses agents politiques aux Etats Unis soient les principaux propagandistes en faveur de l’ouverture définitive de ce conflit.
De son côté, Trump jouerait clairement sa carrière politique sur l’affaire iranienne. Une partie considérable de son électorat l’a élu pour son discours « America First ». Aujourd’hui, une partie considérable de ce même électorat n’a fait que renforcer cette tendance, tout en réalisant très vite que le mur ne serait jamais construit et que le « America First » était surtout un « Israël First ». Toutefois, une autre partie de son électorat, ou plutôt de ses soutiens, demeure très captive à la rhétorique néoconservatrice et pro-sioniste classique, celle qui a fait ses preuves. Seulement voilà : nous ne sommes plus dans les années 2000. Nous sommes en 2020. Nous sommes plus en 2001 ou en 2003, à une époque où internet était encore un luxe relatif, à une époque où les smartphones n’existaient pas, à une époque où la propagande médiatique était relativement aisée, car très centralisée dans les mass médias. Aujourd’hui, l’un des effets d’internet est d’avoir ringardisé ces mass médias et la propagande se trouve noyée au milieu du grand marché de l’information libre et des réseaux sociaux, pour le meilleur et pour le pire. Aujourd’hui, il serait très difficile d’organiser un spectacle hollywodien aussi parfait que celui du 11 Septembre, afin d’hystériser la planète entière dans une haine anti iranienne rabique. Il reste certes des solutions plus économiques et moins gourmandes en logistique : une fusillade ou un attentat contre quelque symbole vivant ou figuratif des libertés démocratiques occidentales. Nous en avons vu quelques fameux et tragiques exemples en Europe, tout spécialement en France, au cours de la dernière décennie. Mais depuis les fioles de Colin Power au conseil de sécurité de l’ONU, la nouvelle opinion publique, en Europe comme aux USA, a appris à se méfier, s’est instruite et ne craint plus d’être qualifiée de « complotiste » à l’heure de la digitalisation de la société, dans laquelle tout le monde est l’espion ou le conspirationniste de l’autre. C’est donc peut-être l’époque elle-même qui empêche pour l’instant ce que beaucoup pensent être le début d’une 3e guerre mondiale. Ironie de notre modernité. Néanmoins, il faut se rappeler que si les guerres d’Afghanistan, d’Iraq ou de Libye étaient motivées par des motifs bassement géopolitiques et géoéconomiques correspondant plus ou moins directement aux intérêts de l’oligarchie américaine, l’hypothétique guerre contre l’Iran ne se justifie objectivement d’aucune manière, d’un point de vue américain. Pour le coup, ce sont plus précisément les alliés intimes de cette oligarchie, les saoudiens et les israéliens, qui ont des intérêts directs dans cette affaire. Et ceci pose un énorme problème politique aux Etats-Unis, car les élections présidentielles de novembre 2020 arrivent à grands pas.
Du défi iranien au défi des élections de 2020
Les Etats-Unis ont bien changé, depuis l’ère Bush, une époque où les médiocres médias européens parlaient encore naïvement d’Amérique puritaine et conservatrice. Mais aujourd’hui, et notamment depuis l’ère Obama, les Etats-Unis sont revenus à l’avant-garde du « progrès civilisationnel : c’est sur les campus américains que l’on rencontre les antifas les plus violents et les plus déterminés. C’est dans les mastodontes de Wall Street, de Manhattan, de San Francisco et de la Silicon Valley que l’on rencontre les militants LGBT multimillionnaires les plus audacieux. Et l’électorat MAGA, lui aussi, est très largement progressiste. Trump lui-même, après une campagne vaguement populiste, a rappelé au monde qu’il venait du show-business à l’américaine. Son coté viril ne devait pas l’empêcher de plaider la cause homosexuelle et les jeunes loups du « Conservative Inc. » comme Charlie Kirk ont vite embrayé sur un patriotisme inclusif et libéral, dans lequel rappeurs noirs raffinés et transsexuels texans pouvaient se retrouver pour défendre les couleurs du drapeau et aller faire la peau à ces islamistes iraniens qui empêchent le business de tourner. En somme, les Etats-Unis se sont affaiblis, anthropologiquement, et ce n’est pas la faute de l’immigration, mais bien du modèle américain lui-même. Comme ailleurs, ce déclin anthropologique déteint sur la politique et sur la diplomatie, même si la roublardise de Donald Trump lui permet facilement de jouer à égal avec Poutine, tout en se moquant ouvertement du crétin Macron et de la bigoterie gauchiste de la presse européenne. Cette situation a causé un grand tort au parti démocrate. Hilary Clinton ne se relèvera jamais de sa désastreuse campagne de 2015, pendant laquelle elle se ridiculisa sans forcer. Bill Clinton, touché par l’affaire Epstein, n’a pas arrangé les affaires du couple infernal, sans compter moult autres petits scandales. Les alternatives démocrates apparaissent petit à petit. L’inquiétant Joe Biden est disqualifié d’avance, avec son côté « creepy uncle » et ses bourdes crypto-racistes d’un autre âge, absolument rédhibitoires pour l’anthropologie actuelle de l’électorat démocrate. L’infect sodomite Pete Buttigieg, maire de South Bend dans l’Indiana, n’est pas non plus un candidat sérieux, n’ayant pour lui que le critère de la jeunesse. Son invertisme apparait trop clairement dans son comportement, dans ses manières, dans ses façons de se mouvoir. L’Amérique progressiste et décadente ne peut pas avoir un président gay, ça ne plairait pas aux indispensables alliés saoudiens. L’Amérique a beaucoup d’une gueule qui exprime encore l’idée d’une Amérique forte, séduisante, qu’elle soit démocrate ou républicaine, et non pas qu’elle exprime la faiblesse symbolique du sodomite. Il reste donc, du côté démocrate, deux options très sérieuses. D’un côté, Tulsi Gabbard. Jeune et jolie trentenaire hawaïenne, qui dégage infiniment plus de virilité qu’un Buttigieg, peut-être parce qu’elle a servi pendant un an en Irak et qu’elle s’est fait connaitre pour ses prises de positions audacieuses sur le dossier syrien et qu’elle critique généralement l’interventionnisme belliciste de la classe politique. Elle est généralement une voix dissonante dans le camp démocrate, mais elle retient également l’attention de l’électorat souverainiste américain déçu par les promesses manquées de Donald Trump sur l’immigration et sur l’interventionnisme. Bien qu’elle soit beaucoup plus lisse, habile et beaucoup moins idéologue que les Ron Paul de jadis, il est peu probable que Gabbard remporte la primaire démocrate. Face à elle, se présente un compétiteur autrement plus redoutable, non seulement dans le camp démocrate, mais aussi contre Trump : il s’agit du multimilliardaire Michael Bloomberg, 11e fortune mondiale, fondateur de la firme d’informations financières éponyme, ancien maire de New York. Revenu récemment au parti démocrate, après un détour prudent au parti républicain pendant l’ère Bush Jr., Bloomberg représente apparemment le candidat parfait pour que l’oligarchie américaine puisse poursuivre ses affaires. Son âge, 77 ans, n’est pas nécessairement un problème : il pourra incarner la sagesse et l’expérience tranquille après l’exubérance trumpiste. Son mandat new yorkais fait de lui un excellent candidat progressiste, tandis que son judaïsme d’élite séduira les « boomers » évangéliques noachides « conservateurs, tout en rassurant les faiseurs d’opinion de Californie, de Washington, de New York et de Tel Aviv. Il est pour le moment, la principale menace contre un second mandat de Donald Trump, peut-être plus encore qu’un éventuel conflit iranien.
De notre côté européen, il semble pour l’heure que les pays membres de l’Union européenne, pour diverses raisons évidentes, soient très peu partants pour un conflit en Iran. Ils n’auraient pas les moyens d’y participer franchement, ni l’intérêt pour le faire d’ailleurs. L’optique d’un conflit USA/Iran serait assurément susceptible de provoquer des déplacements de populations qui ne feraient qu’aggraver le péril migratoire qui menace la démographie européenne. De cela, les agents sionistes déguisés en patriotes, tels les André Bercoff, les Goldnadel et autres, s’en soucient peu : ça leur ramènera encore plus de clients. Au final, les plus déterminés à faire exploser ce conflit sont les saoudiens, les Juifs sionistes et leurs affidés. Et pour une partie d’entre eux, il ne s’agit pas d’une simple bataille d’influence géostratégique régionale. C’est un conflit à dimension mystique, messianique, que les plus fanatiques d’entre eux attendent avec impatience.