Les faux Israël : Réflexion sur la religion talmudique et le modernisme

Ce court reportage ci-dessous, d’abord anodin, montre les croyances messianiques de différents juifs vivant dans l’état sioniste, notamment des juifs de la mouvance orthodoxe hassidique majoritaire, laquelle branche est la seule mouvance rabbinique habilitée en tant que représentante officielle de la religion juive auprès de l’état et de ses institutions, en particulier de l’armée. C’est-à-dire que c’est ce clergé talmudique, le plus virulent et le plus sournois, qui reçoit les antipapes qui se rendent à Jérusalem pour participer au culte mémoriel. L’autre intérêt de cette vidéo est de voir la diversité des croyances au sein de la société sioniste et les conséquences de ces positions infiniment contradictoires. D’une manière générale, peu importe la modération ou la manière dont les juifs talmudiques présentent leur foi, telles sont les trois systèmes de croyances essentiels que ces sectes, notamment dans le milieu majoritaire des hassidim, ont conservé depuis l’apostasie du parti des pharisiens au Ier siècle de notre ère :

  1. Pour les juifs, les doctrines et exégèses du Talmud (compilations et exégèses de la « Torah » orale) sont une source techniquement supérieure à la Torah écrite, à savoir le Tanakh ou Ancien Testament. Il ne s’agit pas seulement pour eux de considérer qu’il faille nécessairement que le croyant consulte l’Ecriture à la lumière des savants exégètes, cela, nous pouvons fort bien le concevoir en tant que catholiques, puisque nous consultons aussi l’enseignement des pères et des théologiens approuvés pour nous guider avec sagesse dans tout exercice d’exégèse. En revanche, les juifs, qui refusent le Messie Jésus-Christ, s’arment des doctrines du talmud et de la kabbale pour comprendre les saintes Écritures, qu’ils considèrent comme intrinsèquement incompréhensibles, aberration philologique évidente, qui explique la raison pour laquelle la suprématie du talmud et de la kabbale dans les multiples écoles de la religion juive est une réalité qu’il ne faut surtout pas sous-estimer. Le cœur de l’erreur des juifs infidèles, réside dans la nature faillible et dans l’intention mauvaise d’une certaine forme d’exégèse des textes et des lois bibliques, notamment à partir des deux derniers siècles avant notre ère. Il semble d’ailleurs que toutes les grandes hérésies, d’hier et d’aujourd’hui, se soient fondées sur une opération de négation, de falsification ou de détournement quelconque de la Révélation au profit de plans bassement humains. De là, les nombreuses doctrines impies relatives à l’identité de Dieu, à la métaphysique, à la morale ou à la nature de l’âme humaine, contenues dans les compilations des différentes époques talmudiques, sont les expressions mêmes de la théologie de cette religion juive, laquelle n’a fondamentalement aucun rapport avec la foi mosaïque de l’Ancien Testament, dans la mesure où elle en refuse toute l’essence, bien qu’elle s’en revendique et n’a pu s’en revendiquer qu’au prix d’une distorsion complète de l’Ecriture Sainte, de l’interprétation sage et intelligente de l’Ecriture et in fine d’une élévation logique de l’individu juif en place et lieu des principaux attributs divins et donc messianiques. Ainsi, les docteurs en sciences talmudiques et kabbalistiques, dans les communautés dites orthodoxes, jouissent d’un statut social très élevé dans leurs communautés, correspondant à un sacerdoce sans ordre valide (l’un des signes du rejet divin des apostats de l’Ancien Israël étant d’avoir été déchus du haut-sacerdoce d’Aaron après la destruction du second temple en 70), mais d’une sorte de sacerdoce laïque et hautement spéculatif. C’est ce faux clergé d’apostats, de magiciens et de creux compilateurs, que les nations païennes d’aujourd’hui adulent, comme aucun peuple au monde n’a jamais été adoré et respecté auparavant, par pur privilège « racial ».

  1. Prototypes authentiques du modernisme, revendiquant avec orgueil le dépôt des traditions et des mystères divins, les doctrines talmudiques conduisent à plusieurs négations et inversions majeures de la Révélation de l’Ancien Testament. L’une des inversions majeures étant précisément la croyance (exprimée dans la vidéo) que le Messie est le peuple d’Israël [i.e. l’entité sioniste et/ou tous les adhérents de la secte talmudique]. Cette inversion majeure se comprend très bien dans la mesure où les anciens docteurs du Midrash (commentaire exégétique de la Torah) n’ignoraient nullement les saines techniques d’exégèses des sens de l’Ecriture et comprenaient les signes essentiels de l’identité du Messie selon des méthodes qui se retrouvent dans la typologie des apôtres Pierre et Paul. Par exemple, les anciens docteurs n’ignoraient pas que le Messie était l’incarnation de Dieu Lui-même et n’ignoraient pas non plus qu’Israël -en tant que corps des croyants- constituait le corps mystique du Dieu-Messie. De fait, les doctrines orthodoxes de l’école pharisaïque pré-christique se mélangèrent dès cette époque aux éléments kabbalistiques et aux traditions nationales introduites par l’orgueil et l’hybris de certains docteurs. Ce sont ces traditions d’homme, ces rudiments du monde, ces interminables et inutiles chroniques d’ancêtres que le Seigneur Jésus Christ et les apôtres ont reproché aux judéens infidèles. Ce sont ces mélanges dans la doctrine qui voilaient les cœurs des pharisiens, refusant obstinément les signes extrêmement clairs de la Messianité divine de Jésus-Christ. Les modernistes regardent les juifs impies à la manière des francs-maçons et des ésotéristes de toutes sortes, comme une classe d’hommes à part, dépositaires génétiques d’une intelligence humaine particulière et d’une destinée sacrée –en vertu donc, de seules considérations biologiques-, ce qui se conçoit très bien dans un rapport de la biologie générale du genre humain (on peut considérer sainement que la race hébraïque possédait certaines dispositions d’ingénierie qui la favorisa devant Dieu à une certaine époque), mais qui, sous le rapport suprême et essentiel de la Foi, contredit la cohérence de la Sainte Religion sur tous les plans, car il est vain de chercher à essentialiser comme perfection ce qui n’est que créature perfectible. Or, le refus juif de la Rédemption du Christ, source unique de cette perfection ultime de l’Homme, de cette porte de Salut éternel vers l’Eden perdu, implique des conséquences spirituelles et matérielles que le monde profane ne comprend pas. L’inversion de la doctrine talmudique implique également que le faux Israël des juifs infidèles, soit lui-même le principe moteur ainsi que la fin dernière du plan divin de Rédemption, selon une conception du monde et de l’Être, particulièrement charnels et grossiers, que seul l’apparat de la glose kabbalistique magnifie aux yeux des nations impies. Cette idée d’incarnation du Dieu-Messie dans l’anti-Israel talmudique implique donc aussi les souffrances traditionnellement attribuées à ce même Messie, ce qui a fait tenir certains rabbins réputés, tels le Rav Ovadia Yosef, certaines conclusions sensationnelles. Une telle opinion est loin d’être tardive ou provocatrice : c’était déjà l’opinion du célèbre et très vénéré Rav Zvi Yehouda Kook (fils du Rav Avraham Kook), lequel avait été l’un des premiers à élaborer une explication théologique de la Shoah comme signe manifeste de la guéoula (rédemption) attendue, une sorte de nécessaire purification du peuple juif pour que celui-ci puisse enfin prendre possession des territoires de Palestine (il s’agit d’un courant de pensée encore fortement répandu chez les ultra-orthodoxes). Comme son père, il fut l’un des grands fondateurs de l’école du sionisme talmudique moderne. L’ère révolutionnaire provoquée par l’apostasie d’une partie de la chrétienté entre le XVIe et le XIXe siècle a permis à l’idéal talmudique de jouir d’une permission temporelle inédite dans l’époque moderne. Cette situation a directement conduit à la réalisation, fondamentalement aberrante, d’un état sioniste dont la fondation elle-même reposait sur l’oecuménia incohérente et obscure qui caractérise l’identité juive occidentale et moyen-orientale de cette époque. C’est pourquoi, de l’aveu même des rabbins qui se rallièrent aux sionistes laïques, tels le célèbre rabbin Avraham Kook, ce sont paradoxalement les Am Ha’aretz, c’est-à-dire les juifs « de race », mais athées ou non-pratiquants, méprisés des castes des docteurs chacharim dont ils dépendent pourtant financièrement, qui, comme financiers, industriels, banquiers, diplomates et hommes politiques, rendirent possible l’établissement pratique de l’entreprise sioniste par leur activisme infatigable, chose que le rabbinat talmudique aurait été incapable de réaliser, à cause de la discipline particulière qu’il faisait régner sur ses communautés. Comme bien des historiens, y compris juifs, l’ont fait remarquer, l’ère des révolutions antichrétiennes dans l’Europe des XVIIIe-XIXe siècles, signifia beaucoup plus que l’émancipation des juifs dans la société apostate en général : elle signifia surtout l’émancipation des juifs vis-à-vis du système de lois et de règlements infinis qui régissaient la masse de ces communautés. C’est pourquoi, à côté des factions de l’orthodoxie talmudique, les courants du libéralisme juif sioniste, même laïcs, n’en professent pas moins un messianisme anthropomorphique, concevant une rédemption positiviste bénéficiant à l’ordre mondial nouveau, un idéal qui se confond pour beaucoup avec ce qu’on qualifie aujourd’hui d’idéologie mondialiste. Il ne s’agit pas là d’un phénomène qu’il faudrait uniquement imputer aux « juifs » comme l’avancent souvent les antisémites à motivations naturalistes. C’est tout simplement que la rébellion des docteurs de l’ancien Israël devait fatalement conduire, dans la mesure où ceux-ci ont persisté obstinément dans cette voie, à se constituer eux-mêmes comme l’un des piliers de cette synagogue satanique dont a parlé le Divin Messie. La révolution maçonnique ayant répandu les principes des droits suprêmes de l’homme comme standard législatif universel, les factions juives, orthodoxes ou libérales, ont interprété que ce nouvel âge noachide pouvait enfin coïncider avec un hypothétique âge messianique, lequel justifia le ralliement substantiellement général de l’orthodoxie talmudique à l’idéal sioniste, sous des rapports cette fois-ci religieux, mais qui pouvaient être aisément accordés avec l’une ou l’autre des innombrables doctrines contradictoires de la kabbale (tradition) talmudique multiséculaire. Telle fut la cause de la victoire temporelle de la contre-alliance de l’antique gnosticisme des nations et de la kabbale nationale des traitres apostats de l’Ancien Israël.

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3. L’herméneutique bouillonnante, diffuse, contradictoire, ésotérique, mais non moins considérée comme « sainte », « traditionnelle » et « pure » par les principales écoles talmudiques à travers les siècles de notre ère, a profité à la progression d’un consensus magistériel, dont la comparaison avec la progression exotérique, fidèle, manifestement divine et réellement pure du magistère du Vrai Israël (qui est l’Eglise catholique) produit un contraste saisissant. La constitution manifestement surnaturelle et indéfectible de l’Eglise confère à celle-ci et à Son siège apostolique une infaillibilité ontologique que les manigances matérielles ne peuvent pas atteindre (Matthieu 16-18), même si un imposteur devait s’assoir sur le trône de Saint-Pierre, là où le faux Israël talmudique, se manifeste ontologiquement comme une entité pouvant être plus ou moins subjuguée au règne de Satan, de l’aveu même de grands talmudistes contemporains. La trahison de la kabbale des docteurs de la loi apparait comme une typologie stupéfiante de la trahison des « traditores » modernistes, lesquels, bien qu’étant des apostats libéraux, n’entretiennent pas moins la certitude de posséder et de transmettre une « tradition » catholique véritable, contrairement à ce que s’imagine naïvement la réaction conservatrice à prétention catholique qui ne perçoit généralement que les aspects superficiels et extrêmes du progressisme de la secte Vatican 2. Or, les deux faux Israël, que sont la secte talmudique et la secte moderniste, sont apparemment vainqueurs temporels dans ce monde, précisément à cause de leur capacité à entretenir et concilier les contraires.

Conclusion : L’aboutissement de la distorsion théologique des doctrines talmudiques, dès les deux premiers siècles de notre ère, conduit principalement et presque fatalement à l’édification d’un culte anthropomorphique. En somme, le judaïsme rabbinique et/ou talmudique est une hérésie totalement étrangère à la foi de l’Ancien Israël, aux promesses divines et aux prophéties. Ses doctrines contredisent même les rares bribes de lucidité qui peuvent s’échapper de ces interminables compilations. La prétention de l’héritage biblique et abrahamique des talmudistes est totalement vaine et il est un pur blasphème contre Dieu que d’affirmer, comme les antipapes de la secte moderniste, que les talmudistes seraient les dépositaires de l’Ancienne alliance qu’ils ont trahi par leur refus du Messie Jésus Christ, ancienne Alliance qui, toujours selon les mêmes modernistes, serait toujours valide, ce qui est une autre hérésie. Il faut plutôt affirmer, avec les papes de la Sainte Eglise catholique, que l’ancienne Alliance est morte et s’est renouvelée dans la Nouvelle, éternelle et parfaitement accomplie dans la Passion du Messie Jésus-Christ, dont les œuvres et les souffrances sont incontestables, y compris selon les récits abominables de Ses ennemis dans le Talmud (traité Sanhédrin). L’Eglise est le véritable Israël et il est clair comme le jour, que la promesse de la domination des nations fut accomplie en elle, manifestant la véritable et incomparable marque de l’universalité, condition que le faux Israel du Talmud et de l’état sioniste ne remplit certainement pas, comme peuvent même en témoigner les nations païennes d’aujourd’hui (Luc 11;32).

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En réalité, le pharisaïsme ou talmudisme ou « judaïsme postchrétien » est tout simplement le premier cas de néo-paganisme de notre ère, ce qui explique pour beaucoup la capacité contemporaine de cette religion à se concilier avec les options conservatrices et les options les plus progressistes. C’est là un grand paradoxe et un constat pathétique, illustrant la déchéance terrible des apostats de l’ancien Israël. C’est pourquoi ces hérétiques ont usurpé le nom saint d’Israël et qu’ils se sont attribué les qualités des vrais croyants, se divinisant en tant qu’individus et en tant que communauté, se retranchant des hommes avec hypocrisie et inconstance, empruntant en réalité les fables paillardes et la magie noire des nations que l’Ancien Israël avait vaincues. Cet hybris anthropocentriste, commun aux philosophies gnosticistes, peut se concilier indifféremment avec des idéologies très diverses, laïcistes, humanitaristes, racialistes, libérales ou progressistes, c’est pourquoi les conceptions kabbalistiques de la nature de l’homme et de l’origine du monde, ont si profondément marqué, aussi bien les philosophies libérales, que d’autres écoles perçues comme conservatrices. Cette contre-alliance des philosophies rebelles à Dieu, que l’Évangile et le Magistère (Pie IX, Etsi Multa Lucrosa) caractérisent comme la « Synagogue de Satan » (Apocalypse 2 ;9), lieu d’initiation de ceux « qui cherchent les secrets profonds de Satan » (Apocalypse 2 ;24), fonctionne particulièrement bien, précisément parce qu’elle concilie toutes sortes de contradictions de situations et d’idéologies, et parce qu’elle fait appel aux traditions impies des successeurs de Caïn ou des bâtisseurs du veau d’or : elles sont la quintessence, ainsi que l’alliance, de tous les cultes des nations. Et à ce titre, il ne faut pas perdre de vue que l’Ancien Israël, à cause de son imperfection, elle-même due à son inaccomplissement, fut régulièrement marqué par des rebellions d’une partie du peuple hébreu, les cas les plus précoces étant l’impiété de ceux qui firent ériger l’idole du veau d’or, rejetant l’obéissance qu’ils devaient à Dieu qui instruisait Moïse sur le mont Sinaï. D’autres apostasies, venues de certains princes, d’aventuriers ambitieux, de factions et de sectes, troublèrent encore l’Ancien Israël et tous les saints rois et les saints prophètes de ces temps-là n’eurent d’autres raisons d’exister, sinon pour s’élever contre les abominations continuelles qui régnaient dans le royaume temporel de l’ancienne alliance. Faut-il s’étonner que le Talmud semble justifier la persécution dont fit l’objet un prophète de la classe d’Isaïe, parce que celui-ci parlait au nom du Seigneur contre les trahisons de l’ancienne Jérusalem terrestre et qu’il prophétisait comme aucun autre la vision du Messie Jésus ? En particulier, la lecture du chapitre 53 du livre d’Isaïe est généralement purement et simplement évitée par les rabbins orthodoxes depuis le XVIIe siècle, parce que ce passage évoque si nettement la façon dont le Messie sera mis à mort par les traîtres et les apostats d’Israël. (Remarquons que ce passage d’Isaïe 53 évoque le Bras de Yahweh, auquel Notre Dame de Fatima fait référence) :

Qui a cru ce que nous avons entendu, et à qui le bras de Yahweh a-t-il été révélé? Il s’est élevé devant lui comme un frêle arbrisseau; comme un rejeton gui sort d’une terre desséchée; il n’avait ni forme ni beauté pour attirer nos regards, ni apparence pour exciter notre amour. Il était méprisé et abandonné des hommes, homme de douleurs et familier de la souffrance, comme un objet devant lequel on se voile la face; en butte au mépris, nous n’en faisions aucun cas. Vraiment c’était nos maladies qu’il portait, et nos douleurs dont il s’était chargé; et nous, nous le regardions comme un puni, frappé de Dieu et humilié. Mais lui, il a été transpercé à cause de nos péchés, broyé à cause de nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix a été sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun de nous suivait sa propre voie; et Yahweh a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. On le maltraite, et lui se soumet et n’ouvre pas la bouche, semblable à l’agneau qu’on mène à la tuerie, et à la brebis muette devant ceux qui la tondent; il n’ouvre point la bouche. Il a été enlevé par l’oppression et le jugement, et, parmi ses contemporains, qui a pensé qu’il était retranché de la terre des vivants, que la plaie le frappait à cause des péchés de mon peuple? On lui a donné son sépulcre avec les méchants, et dans sa mort il est avec le riche, alors qu’il n’a pas commis d’injustice, et qu’il n’y a pas de fraude dans sa bouche. Il a plu à Yahweh de le briser par la souffrance; mais quand son âme aura offert le sacrifice expiatoire, il verra une postérité, il prolongera ses jours, et le dessein de Yahweh prospérera dans ses mains. A cause des souffrances de son âme, il verra et se rassasiera. Par sa connaissance le juste, mon Serviteur, justifiera beaucoup d’hommes, et lui-même se chargera de leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai sa part parmi les grands; il partagera le butin avec les forts. Parce qu’il a livré son âme à la mort et qu’il a été compté parmi les malfaiteurs; et lui-même a porté la faute de beaucoup, et il intercédera pour les pécheurs.

C’est le fameux talmudiste médiéval Rachi, qui fut l’un des premiers à avoir enseigné qu’Isaïe 53 ne désignait pas le Messie en tant qu’homme, mais en tant que peuple d’Israël, une idée puisée au moyen de la casuistique de la kabbale et qui illustre le mysticisme (pour ne pas dire l’illuminisme) d’où émane originellement l’idée sioniste. Or, Notre Seigneur Jésus-Christ a caractérisé le parti pharisien apostat selon les mots du même prophète dans Isaïe 8 ; 13-15 :

C’est l’Eternel des armées que vous devez sanctifier, c’est lui que vous devez craindre et redouter. Et il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement, un rocher de scandale pour les deux maisons d’Israël, un filet et un piège pour les habitants de Jérusalem. Plusieurs trébucheront; Ils tomberont et se briseront, Ils seront enlacés et pris.

 Ainsi parle le Seigneur Dieu, confondant publiquement les pharisiens infidèles, dans Matthieu 21;42-46 :

Jésus leur dit: N’avez-vous jamais lu dans les Ecritures: La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle ; C’est du Seigneur que cela est venu, et c’est un prodige à nos yeux? C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. Après avoir entendu Ses paraboles, les principaux sacrificateurs et les pharisiens comprirent que c’était d’eux que Jésus parlait, et ils cherchaient à se saisir de Lui; mais ils craignaient la foule, parce qu’elle Le tenait pour un prophète.

C’est ainsi que prophétisait aussi le saint Siméon, témoin remarquable dans l’Evangile des restants de la vraie orthodoxie mosaïque, s’adressant à la Sainte Famille en Luc 2 ; 34 :

Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère: Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe en butte à la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées.

Ainsi parle encore l’Apôtre dans Romains 9 ; 32-33 :

Pourquoi? Parce qu’Israël l’a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des œuvres. Ils se sont heurtés contre la pierre d’achoppement, selon qu’il est écrit: Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale, et celui qui croit en Lui ne sera point confus.

En effet, malgré les succès matériels apparents de la nation sioniste dans l’actuel nouvel ordre mondial, un examen attentif de sa société, aussi bien laïque que religieuse, suffit à montrer que cette entité impie est semblable à l’un de ces royaumes divisé contre lui-même. Loin d’avoir accepté le Messie, tant qu’il refuseront Jésus-Christ et l’Eglise catholique, les juifs se sont piégés eux-mêmes dans un élan d’impiété si inconcevable, qu’on ne lui trouve d’autre équivalent que le refus du Messie Jésus, si une telle offense pouvait être égalée. L’établissement de l’état sioniste apparait donc comme un affront immense devant Dieu, en même temps qu’un risible et ultime sursaut d’orgueil de la part de ses insensés. C’est à ces mêmes pharisiens et apostats d’Israël, que le Seigneur Jésus répond en Luc 11 ;14-23 :

Jésus chassa un démon qui était muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet parla, et la foule fut dans l’admiration. Mais quelques-uns dirent: c’est par Béelzébul, le prince des démons, qu’il chasse les démons. Et d’autres, pour l’éprouver, lui demandèrent un signe venant du ciel. Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit: Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et une maison s’écroule sur une autre. Si donc Satan est divisé contre lui-même, comment son royaume subsistera-t-il, puisque vous dites que je chasse les démons par Béelzébul? Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils? C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais, si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous. Lorsqu’un homme fort et bien armé garde sa maison, ce qu’il possède est en sûreté. Mais, si un plus fort que lui survient et le dompte, il lui enlève toutes les armes dans lesquelles il se confiait, et il distribue ses dépouilles. Celui qui n’est pas avec Moi est contre Moi, et celui qui n’assemble pas avec Moi disperse.

Ce qui frappe par-dessus tout, dans la société sioniste actuelle, ce sont les affrontements incessants entre factions talmudistes orthodoxes entretenant des positions différentes sur la question même du sionisme. L’incertitude des juifs dans tout ce qu’ils font, est aussi abyssale qu’est fermement ancrée dans leur orgueil, la certitude de leur élection anthropologique, laquelle est naturellement et essentiellement fondée selon la chair et non pas selon l’esprit. Tels étaient les formules de Saint Augustin contre l’aveuglement des juifs et leur défection lamentablement coupable de la promesse. En réalité, la société sioniste, à moins de se convertir miraculeusement à la foi catholique –ce qui impliquerait de rejeter spectaculairement les hérésies hypocrites des « traditores » modernistes alliés aux talmudistes, court en effet à la plus grande des ruines, tant spirituelle que temporelle. Déjà, et depuis des siècles, ses partis, ses ethniques, ses clans et ses factions se toisent, se méprisent, se supportent les unes les autres et la construction artificielle du nationalisme sioniste est loin de réfréner les divisions infinies qui existent entre orthodoxes talmudiques, libéraux, patriotes laïques, libre-penseurs, homosexuels et pornographes de toutes sortes. Que de différences, apparemment infimes, mais plus importantes qu’on ne le pense, entre un ponte typique du sionisme gouvernemental comme Reuven Rivlin et un orthodoxe hassidique comme le ministre de la santé Yaakov Litzman, qui refusa de serrer la main à ses homologues féminines françaises et belge par observance stricte des lois talmudiques. Que de modulations entre les « modern orthodox » juifs-américains, et le populisme qui charme les juifs de la diaspora, jusqu’au plus naïfs progressistes en quête d’identité. Beaucoup d’entre eux, habitués au confort de l’Occident, ne supportent pas l’atmosphère particulière de la société israélienne. Beaucoup d’autres naïfs sont surpris d’apprendre, une fois sur place, que seule l’autorité religieuse officielle du rabbinat orthodoxe, a le pouvoir de conclure légalement les unions maritales. La vidéo ci-dessous vient en complément de notre propos pour contrebalancer le premier reportage. Il s’agit de la chaine YouTube d’un juif new-yorkais israélo-américain issu d’une famille aisée, et dont l’indifférentisme à l’égard de la religion talmudique tranche avec l’identité juive laïque que cet individu persiste néanmoins à s’attribuer :

https://www.youtube.com/watch?v=jyTmN9gamAM

La société sioniste ne le sait pas encore, mais elle s’est faite une fois encore l’instrument du malin pour sa propre perte. Les fractures sont innombrables et le fait que cet état, d’un point de vue laïque ou d’un point de vue religieux, soit obligé de se revendiquer des arguments talmudiques pour justifier sa simple existence (alors que ce consensus est loin d’être atteint au sein même de cette société) devrait suffire à illustrer l’extrême division et l’extrême orgueil qui fondent l’établissement de ce faux Israël, dont les démonstrations de fortunes, d’équipement militaire, d’influence diplomatique et de prouesses patriotiques ne pourront rien contre son effondrement. En effet, bien qu’elle fut fondée dans le type d’une société terrestre par Dieu, l’Ancien Israël témoignait déjà d’un aspect de la perfection immaculée de la Nouvelle Alliance, dont nous avons dit un mot : jusqu’à l’accomplissement de la Loi par Notre Seigneur, la foi d’Israël, même réduite à un petit nombre de croyants, témoignait de la présence et de la légitimité de l’Ancienne alliance. En revanche, une société et un établissement tout entier plongé dans l’hérésie et l’impiété obstinée, peu importe la capacité de ses trésors et la puissance de ses bombes atomiques, ne sera jamais le Véritable Israël de Dieu (Galates 6;16). La société sioniste actuelle a fait de la Terre Sainte un cloaque abominable, spirituellement et temporellement. A l’image du faux Israël céleste -la secte moderniste- le faux Israël terrestre accomplit la prophétie de Daniel, rappelée par Notre Seigneur Jésus-Christ en Matthieu 24 ;15-16 :

C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, -que celui qui lit fasse attention! – alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes.

L’entité sioniste fut officiellement établie en 1948 et comme nous l’avons déjà vu dans de précédents articles, l’Eglise catholique n’a pas manqué de s’élever tout au long du début du XXe siècle contre l’entreprise sioniste, précisément parce qu’elle reposait sur une inacceptable négation de la Nouvelle alliance.  Or, c’est en Octobre 1958, dix ans plus tard, que commença véritablement l’occupation du Vatican par des intrus, étrangers à la foi catholique. Et de la même manière que la contre-église de Vatican 2 domine sur les âmes égarées par la fausse tradition de ses antipapes et les singeries impies de son clergé invalide, le contre-Israël sioniste domine sur les âmes malheureuses piégées depuis des siècles dans les familles et les clans de cette secte rebelle à Dieu.

Sur l’image en haut à droite, on peut voir l’antipape actuel François lors de sa visite dans l’état sioniste à la fin du mois de Mai 2014, avec à sa droite, le chef Rabbin ashkénaze « d’Israël », le très influent Rav David Lau, lequel s’était rendu célèbre pour ses qualificatifs méprisants envers les ethiopiens. Il succédait à cette charge au non moins célèbre Rav Yona Metzger, connu quant à lui pour les affaires de corruption qui le conduisirent en prison. A la gauche de Bergoglio se tient le chef rabbin sépharade, le rav Yitzak Josef. Celui-ci s’est aussi rendu célèbre par ses prises de positions radicales (ainsi que par des remarques méprisantes envers les noirs américains, citant le Talmud). En Mars 2016, il avait notamment déclaré à la télévision que les non-juifs ne devraient pas avoir le droit de vivre dans l’état sioniste, et que si le parti religieux avait le pouvoir, telle serait sa politique. Il ajoutait aussi à cette occasion que les non-juifs doivent obéir aux lois noachides. Après un divorce, le rav Josef est mariée avec l’une des filles d’un fameux kabbaliste, le Rabbi Rachamim Attia. Entouré de ces deux ennemis du Christ, comme on peut le voir sur la photo, l’apostat et imposteur Bergoglio n’a pas eu honte de dissimuler sa croix pectorale sous son vêtement pendant toute la rencontre. Il tint à cette occasion un pitoyable discours dans lequel, devant ces juifs goguenards, il n’appellait certainement pas au salut de ces impies, mais au contraire, évoquait fièrement le contre-magistère moderniste de Nostra Aetate, faisant allusion à la célèbre hérésie que contient le chapitre 4 de ce document.

Et désormais, de même que la contre-église n’a pu que conquérir matériellement et concrètement voler les bâtiments hier encore occupées par les institutions de l’Eglise catholique, le contre-Israël talmudique n’a pu que conquérir matériellement, et de même s’emparer illégitimement d’une Terre sur laquelle il n’a fondamentalement aucun droit, ni pas la Parole Divine, ni par quelque autre prétexte. Et désormais, loin de pouvoir restaurer un temple qui est déjà l’Eglise catholique (1 Corinthiens 3:16, Isaïe 8;14), loin de pouvoir instaurer la société du peuple de Dieu, qui est l’Eglise catholique, l’état sioniste a mis en place un ordre social à l’image de la théologie talmudique : immoral, débauché et impie. Ce qui est fort triste dans cette tragique, mais coupable trajectoire des juifs infidèles, c’est que l’orgueil invraisemblable de la nation sioniste a été si pénétré de l’esprit du monde, en particulier de l’esprit des nations apostates, que le retour des juifs dans le vrai Israël, qui est l’Eglise catholique, semble profondément lié au devenir de la domination de la contre-église moderniste, laquelle, dans son infâme hypocrisie et par esprit d’inversion, a supprimé les prières du vendredi saint, tendrement dédiés à la conversion des juifs insensés et de leur retour en Israël. Au contraire, nous, catholiques, devons prier avec beaucoup d’ardeur pour que l’Amour du Divin Cœur de Jésus gagne sincèrement les cœurs de beaucoup de juifs, ces derniers étant devenus une vulgaire nation parmi les autres, mais spéciale par sa déchéance, nous lui devons d’autant plus de miséricorde dans nos prières.

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  1. […] La synagogue talmudique, que François aime fréquenter et dont il aime louer les sectateurs : comme nous l’avons démontré, modernistes et talmudistes sont tous deux les dignes successeur… D’ailleurs, remarquons que le procédé de François, en plus d’être hypocrite, est d’une […]

  2. […] Le 8 mars 2019, des représentants du Comité Juif d’Amérique (American Jewish Commitee) en visite au Vatican ont remis à François un certificat lui certifiant qu’une vigne lui avait été consacrée dans l’état sioniste et qu’il en recevrait chaque année une bouteille de vin. Pour les catholiques, il n’est pas un secret que l’hérésiarque François, tout comme ses prédécesseurs de la secte moderniste de Vatican 2, considèrent l’hérésie talmudique comme une religion qu’ils estiment et respectent tout particulièrement, au point que l’infect François a affirmé en Janvier dernier, dans l’introduction d’une « bible de l’amitié » co-rédigée avec des talmudistes, que « les catholiques doivent demander pardon pour 19 siècles d’antijudaïsme »[1]. Naturellement, cette déclaration est logique du point de vue de ceux qui adhèrent à la secte Vatican 2. Mais d’un point de vue catholique, cette déclaration est doublement mensongère : premièrement, l’Eglise, qui est le vrai Israël, a toujours défendu les juifs contre des violences physiques injustes. Deuxièmement, le judaïsme talmudique est une hérésie infernale, peut être l’une des pires de toutes puisqu’il s’agit tout simplement de la religion des apostats de l’ancien Israël, c’est-à-dire la religion de ceux qui ont rejeté Dieu, qui ont rejeté le Messie Jésus-Christ et l’ont fait mettre à mort. C’est la religion de la Kabbale juive, inspirée de la gnose païenne et du Talmud, qui blasphème Notre Seigneur Jésus-Christ, qui insulte la Très Sainte Vierge Marie et qui enseigne toutes sortes d’horreurs et de comportements immoraux. L’Eglise a donc toujours combattu les erreurs du judaïsme talmudique et a toujours cherché la conversion des juifs apostats. L’hypocrisie moderniste est criminelle : elle use d’une fausse charité pour dissimuler ses mensonges et sa haine de l’humanité. Car, il est certainement criminel de maintenir les juifs apostats dans leur hérésie, au péril de leur âme : on pourrait d’ailleurs dire qu’à ce titre, juifs talmudiques et modernistes sont les vrais antisémites, car ils ne veulent pas la conversion et le salut des juifs. Or, les chefs de la secte moderniste enseignent que les juifs talmudiques sont toujours fidèles à Dieu et qu’ils n’ont pas besoin de se convertir. C’est évidemment un mensonge et la réalité, c’est que les modernistes partagent avec le judaïsme talmudique, de nombreux points communs. […]

  3. […] « d’Israël » moderne n’est donc qu’une contrefaçon abominable, fondée sur une fausse religion, gouvernée par des infidèles. Tant que les juifs ne se […]

  4. […] « d’Israël » moderne n’est donc qu’une contrefaçon abominable, fondée sur une fausse religion, gouvernée par des infidèles. Tant que les juifs ne se […]

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