Adrien Abauzit réfute le père Horowitz et défend l’honneur de Léon XIII

Excellente émission de l’ami Abauzit dans laquelle il répond aux objections du père Horowitz contre la position sédévacantiste, mais également aux attaques insupportables contre l’oeuvre du pape Léon XIII, de glorieuse mémoire.

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59 commentaire

  1. horowitz n’est pas « père », il ‘s’agit d’un simple laic, marranne…

    1. Salle de Rédaction

      Superbe dossier, comme toujours, merci à vous.

      1. Guillaume, je ne peux que t’inviter et t’encourager a supprimer Littéralement les post de cet individu : « voyonsvoir » qui a écrit : « ce fut le faux pape Léon XIII qui le fit (j’écris faux pape, comme pour : Bergoglio) »

        1. Et si je limite mes commentaires aux seules citations de la correspondance de Pecci (« Léon XIII »), aux brefs de Pie VI, à Saint Paul, aux Évangiles, à Saint Thomas d’Aquin ?

          Est-ce cela qu’il faudra censurer cela aussi ?

          À voir que l’homme qui avait entrepris de discuter exige de ne plus voir ce à quoi il avait voulu répondre, alors que si j’ai tort mes arguments sont la meilleure preuve contre moi, et la discussion le meilleur moyen de dévoiler mes erreurs, j’éprouve un sentiment de pitié pour celui qui éprouve les sentiments qui se manifestent ainsi.

          Qu’on me censure si on le veut : on ne peut forcer à vour celui qui veut détourner ses yeux.

      2. Le Gallicanisme. – Le gallicanisme est un ensemble de doctrines et de pratiques qui attribuaient à l’Église de France, dans ses relations avec le Saint-Siège, et aux princes, dans leurs rapports avec le pouvoir spirituel, un certain nombre de droit ou privilèges, désignés sous le nom de liberté gallicanes. Comme on le voit par cette définition, le gallicanisme avait un double aspect : il était ecclésiastique ou politique.

        Le gallicanisme ecclésiastique ou épiscopal avait un double objet : il entendait déterminer l’étendu du pouvoir spirituel et le sujet de ce pouvoir. Sur ces deux points, il était enseigné couramment dans les écoles françaises de théologie et surtout à la Sorbonne : 1) que le pouvoir spirituel du pape ne s’étendait pas sur le temporel des rois, qu’il ne pouvait donc en aucun cas les dépouiller de leur autorité, pas même indirectement. 2) que le sujet du pouvoir spirituel n’est pas le pape seul, mais l’Église universelle, que le concile général est au-dessus du pape, que, au point de vue doctrinal, le pape n’est infaillible que si son enseignement s’accorde avec l’Église entière, et au point de vue disciplinaire, il est lié par les canons de l’Église entière et par les coutumes des églises locales.

        Le gallicanisme politique, – parlementaire ou royal – avait pour objet d’établir les rapports du pouvoir spirituel avec le pouvoir temporel, autrement dit, les relations de l’Église et de l’État. Cette forme spéciale de gallicanisme tendait surtout à assurer la prédominance du pouvoir civil, du Parlement ou du roi, sur le pouvoir spirituel, pape et évêques. Le gallicanisme politique ne se bornait donc pas à retenir les deux principes du gallicanisme ecclésiastique, à savoir que les papes n’avaient aucun pouvoir sur le temporel du roi et que leur pouvoir spirituel était limité par les coutumes des églises, il allait plus loin, et étendait les droits du pouvoir séculier à un tel point qu’il empiétait manifestement sur le domaine spirituel.

      3. Il se trouve que je ne suis pas gallican.

        Répéter son credo, c’est bien ; ouvrir les yeux, c’est mieux. Et c’est bien plus catholique.

      4. « Ils se croient plus sages que cette chaire à laquelle a été promis un secours divin spécial et PERMANENT. » ( Pie IX, Per tristissima, 1873 )

        l’encyclique Quantâ curâ du 8 décembre 1864 Pie IX a condamné comme souverainement contraire au dogme l’opinion qui prétend:

        Qu’on peut, sans péché et sans préjudice de la profession de foi chrétienne, refuser son assentiment et son obéissance aux jugements et aux décrets du Siège Apostolique, dont l’objet avoué ne regarde que le bien général, les droits et la discipline de l’Eglise, pourvu qu’il n’atteigne ni la foi, ni les moeurs. :Abrégé de Théologie dogmatique et morale par l’Abbé J. Berthier, M.S., 1896

        1. sed licet nos aut angelus de Cælo evangelizet vobis præterquam quod evangelizavimus vobis anathema sit ; sicut prædiximus et nunc iterum dico si quis vobis evangelizaverit præter id quod accepistis anathema sit

          C’est de saint Paul.

          Et ceci :

          Qu’on peut, sans péché et sans préjudice de la profession de foi chrétienne, refuser son assentiment et son obéissance aux jugements et aux décrets du Siège apostolique, dont l’objet avoué ne regarde que le bien général, les droits et la discipline de l’Église, pourvu qu’il n’atteigne ni la foi, ni les mœurs. (Abrégé de théologie dogmatique et morale par l’Abbé J. Berthier, M.S., 1896)

          Donc pas d’autorité sur les questions ne concernant ni la foi ni les mœurs, n’est-ce pas ?

          User de cette autorité inexistante du Siège apostolique est donc déjà coupable, et à plus forte raison s’il s’agit d’empêcher les catholiques de résister aux adeptes de Lucifer.

          D’ailleurs, et toujours dans ce sens, Bergoglio n’est pas pape. Ni aucun de ceux qui œuvrent avec les adorateurs de Lucifer.

          Tout cela va dans le même sens.

      5. Dans l’Eglise…le sujet primordial du pouvoir, le juge suprême, la plus haute instance d’appel ne sont jamais la communauté des fidèles.

        Il n’existe donc pas et il ne peut exister dans l’Eglise, qui a été fondée dans le Christ, un « tribunal populaire » ou « un pouvoir judiciaire émanant du peuple »

        S.S Pie XII, Al. 12/10/1945, aux membres du Tribunal de la Sainte Rote

      6. Aucune contradiction avec ce que j’ai dit puisqi’on n’est pas pape quand on œuvre pour Lucifer.

      7. « avec ce que j’ai dit »

        Mais ce que vous dites c’est que vous agissez extérieurement selon votre conscience. Qui vous a permis de nier extérieurement et publiquement (devant le for externe) le droit divin à la Primauté de Juridiction de Léon XIII en autre, votre for interne ??? Cela relève donc du for externe et non pas du for interne i.e. conscience. Comment cela peut-il se produire, puisque Le Premier Siège n’est jugé par personne ? (can. 1556)

        1. Est-ce de l’humour ?

          Saint Paul (cf supra) l’enseigne : l’autorité même du pape ne saurait transgresser l’enseignement de l’Église : voilà qui prouve que depuis Vatican II les papes ne sont pas des papes et n’ont aucune autorité. Et c’est valable à toute époque.

          Aussi ce reproche ne serait-il fondé que si on démontrait que Pecci (« Léon XIII ») : 1. n’a pas outrepassé son autorité ; 2. était en conformité avec l’enseignement de l’Église.

          Or sur le premier point ce n’est pas même moi qui ai répondu, mais vous, si je ne m’abuse :

          Qu’on peut, sans péché et sans préjudice de la profession de foi chrétienne, refuser son assentiment et son obéissance aux jugements et aux décrets du Siège apostolique, dont l’objet avoué ne regarde que le bien général, les droits et la discipline de l’Église, pourvu qu’il n’atteigne ni la foi, ni les mœurs. (Abrégé de théologie dogmatique et morale par l’Abbé J. Berthier, M.S., 1896)

          C’est ici justement le cas, je crois ; qu’en pensez-vous ?

          Sur le second point, j’ai cité Pie VI : et j’aurais même pu citer Pecci (« Léon XIII ») lui-même (« en même temps »). Alors ?

          Bien plus, par la citation du franc-maçon Grévy, j’ai prouvé que Pecci (« Léon XIII ») suivit les consignes des francs-maçons contre l’Église catholique. C’est à dire qu’indépendamment des arguments précédents, j’ai montré qu’il agit selon l’œuvre luciférienne.

          C’est sur ces points, s’il vous plaît, qu »il faut me répondre, pour que commence enfin une discussion raisonnée.

      8. Est-ce que le Pape pouvait etre déposé canoniquement via une peine ferendae sententiae ?..

        Mais vous , Qui vous a permis de nier extérieurement et publiquement (devant le for externe) le droit divin à la Primauté de Juridiction de Léon XIII en autre, votre for interne ??? ( a la luthérienne )

      9. Me demandez-vous si Bergoglio s’est déposé lui-même canoniquement ?

        Car c’est la conséquence de ce que vous dites.

        Ou alors : acceptez Bergoglio.

      10. Petit hypocrite luthérien : Est-ce que le Pape ( Léon XIII , Pie XI voir meme Bergoglio ) pourrait etre déposé canoniquement via une peine ferendae sententiae ?..

      11. « Car c’est la conséquence de ce que vous dites. »

        Mais ce que je dis (Bergoglio ect. ) ne vaut que pour mon for interne et nullement au for externe ( gouvernement de l’Eglise ) , puisque cela procédant d’un simple jugement privé en conscience. C-à-d occulte.

      12. Mais ce que je dis (Bergoglio ect. ) ne vaut que pour mon for interne et nullement au for externe ( gouvernement de l’Eglise ) , puisque cela procédant d’un simple jugement privé en conscience. C-à-d occulte.

        Ce n’est plus du catholicisme, ni même du christianisme ; c’est : du mensonge.

        En quoi est-il « occulte » de rejeter Bergoglio, ce que vous avouez faire (« pour mon for interne » : écrit publiquement !), en violation de tous les principes que vous déclarez être dogmes catholiques ?

        Et depuis quand un catholique se vante-t-il de garder « occulte » ce qu’il pense ? Et ce qu’il pense de l’occupant du siège de saint Pierre, en plus !

        « Méfiez-vous de ceux qui recherchent l’ombre » : si vous voulez garder « occultes » vos pensées religieuses, rejoignez donc « Éliphas Lévi Zahed ». Là est l’occulte.

      13. Je crois que tu a un souci d’incompétence théologique !..

        Au for interne, la loi cesse d’obliger dès que l’interessé a la certitude que le fait n’existe pas sur lequel reposait la présomption qui lui servait de base.

        Au for externe,( gouvernement extérieur de l’Eglise ) la certitude subjective ne suffit pas. Il faut que la présomption soit renversée par la preuve contraire administrée dans les formes légales.

        On en revient à l’épikie (for interne) et l’équité (for externe) …

      14. La paille et la poutre.

      15. Ou alors pure mauvaise foi ? Ou une incapacité à la compréhension élémentaire ?

        For extérieur, etc : mon argument est sur ceci, que je n’ai pas moins le droit de contester Pecci que Gaston Phap n’a celui de contester Bergoglio.

        Ce qu’il fait.

        Ne comprend-il vraiment rien ? Ou bien est-ce de la mauvaise foi ?

        C’est grave à ce niveau.

      16. Bailly abrégé :
        ἐπιείκεια, ας (ἡ) convenance, modération, équité ; en gén. douceur, bonté ; la Clémence personnifiée [ἐπιεικής].

        Somme théologique de saint Thomas d’Aquin, traduite en français et annotée par F. Lachat (Paris, Louis Vivès, 1889), partie IIa-IIae, question CXX, article 1 (pp. 601-605), à propos de l’ « épiéikéia » / équité, définie ici comme respect de l’esprit de la loi (qui vivifie) et non de sa lettre (qui tue) :
        https://archive.org/details/sommetheologique09thom/

        3° L’interprétation a lieu dans les choses douteuses, et il n’est pas permis alors d’aller contre les termes de la loi sans la décision du prince. Dans les choses évidentes, il n’est pas question d’interpréter, mais d’agir.
        Ad tertium dicendum, quòd interpretatio locum habet in dubiis, in quibus non licet absque determinatione principis à verbis legis recedere. Sed in manifestis non est opus interpretatione, sed executione.

        Et article 2 :

        (Cᴏɴᴄʟᴜꜱɪᴏɴ.) — L’épikie rentre dans la justice comme dans son genre ; c’est une sorte de règle supérieure qui dirige les actes humains dans l’observation de la justice légale.
        (Cᴏɴᴄʟᴜꜱɪᴏ.) — Epiikeia justitiæ ut generi subjicitur, estque humanorum actuum superior regula, quippe qua legalis justitia dirigitur.
        (…)
        Donc l’épikie est en quelque sorte une règle supérieure des actes humains.
        Unde epiikeia est quasi superior regula humanorum actorum.

        Remarquons ici que l’équité est inutile dès lors qu’on accepte le jugement de Pie VI (et non : « interprétation »), qui implique à lui seul le caractère anti-chrétien de la République (caractère nullement contesté, et même explicitement reconnu, par mon faux contradicteur) et donc de toute neutralisation de l’opposition des chrétiens audit régime.

        Niveau de compréhension nécessaire : primaire (sauf pour la menue cuistrerie scolastique, bien superflue pour une question élémentaire ; aquila non capit muscas).

    2. Ceux qui refusent d’être en communion avec saint Paul rejettent ceci :

      Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème!

      Drôles de catholiques.

      Mais admettons.

      Or ils reconnaissent pourtant Bergoglio pour hérétique : c’est là la contradiction.

      Cécité.

    3. Catholique infaillible et hérétique selon ceux qui refusent le sédévacantisme :
      https://novusordowatch.org/tag/correctio-filialis/

  2. Sur la manière dont les hérétiques en général, les modernistes en particulier, se dissimilent à travers un double langage : https://philosophieduchristianisme.wordpress.com/2021/02/16/prenez-garde-aux-erreurs-qui-prennent-le-masque-de-la-verite/

  3. Léon XIII défendu par Abauzit : l’indéfendable et la cécité ?

    1. Léon XIII, encyclique Au milieu des sollicitudes [Inter Sollicitudines, dans la traduction latine, postérieure au texte en français), du 16 février 1892 :

      « Par conséquent, lorsque les nouveaux gouvernements qui représentent cet immuable pouvoir sont constitués, les accepter n’est pas seulement permis, mais réclamé, voire même imposé par la nécessité du bien social qui les a faits et les maintient. »

      Le bien social vu par Léon XIII interdit donc aux catholiques de s’opposer comme catholiques au régime qui se trouvait être la très anticléricale (antichrétienne en fait) république radicale-socialiste.

      On peut toujours chicaner, comme avec Vatican II. mais ces traverses peuvent aussi paraître bien vaines.

  4. PHILOSOPHIE MORALE ET SOCIALE – R.P G. DE PASCAL, Missionnaire apostolique – P. LETHIELLEUX, Librairie-Éditeur 1894 – t.II.Livre.III.pp. 200 a 215 :

    1. – Nous abordons deux questions particulièrement délicates : ce n’est point une raison pour les esquiver et pour les escamoter. Nous les traiterons avec sincérité à la lumière des principes du droit chrétien et des leçons de l’histoire.

    2. – Une distinction de la plus haute importance est nécessaire si l’on veut résoudre équitablement les problèmes difficiles qui naissent de l’usurpation et de l’établissement du pouvoir de fait. il faut distinguer entre l’autorité elle-même, ou le droit de diriger les membres de la société vers le bien commun, et la légitimité, qui est le droit de posséder cette autorité. Il peut arriver que quelqu’un s’empare de l’autorité par force et sans droit, et alors, quoiqu’il paraisse de fait supérieur, parce que, seul, il peut diriger la société, néanmoins, comme il la possède injustement, il ne peut être regardé comme supérieur légitime. La société se trouve soumise à un pouvoir de fait, et l’on appelle usurpation celui qui le possède. Or on demande quels sont les droits et les obligations tant de l’usurpateur que de la société qui lui est soumise ?

    4. – Une question plus difficile se présente à nous. Peut-on appliquer à l’usurpateur les règles de la prescription. Il est clair tout d’abord qu’il ne peut s’agir d’une prescription rigoureuse au sens strictement juridique, qui requiert à son origine la bonne foi, mais d’une quasi-prescription, exigé par le bien commun. Il peut en effet arriver, à raison du temps écoulé et de diverses circonstance, que le rétablissement de l’ordre légitime devienne impossible non seulement pour le présent, mais aussi pour l’avenir, de sorte qu’il ne puisse plus y avoir d’espérance raisonnable d’une restauration pour le prince légitime. L’intérêt de la société demande alors que la légitimité vienne se joindre à la possession de l’autorité qui n’était d’abord qu’un simple fait : leur séparation en effet est un mal, elle perpétue la division entre les enfants d’une même pays. Lorsqu’il y a quelque espoir sérieux de voir rétablir l’ordre premier, cet état de choses peut être supporté en vue de cette fin. Mais dans l’hypothèse où nous nous plaçons, “lorsqu’un gouvernement d’origine irrégulier a fonctionné pendant de très longues années, lorsque la possession a été paisible, continue, lorsqu’il a exercé le pouvoir avec justice et sagesse, rendu des services éclatants, procuré la paix, l’honneur, le bonheur au pays, lorsqu’il est accepté et regardé comme légitime par la presque unanimité, le souverain dépossédé a le devoir de renoncer à ses droits et doit être considéré comme l’ayant fait. C’est surtout dans l’intérêt des sujets exige visiblement qu’il ne songe plus à la conserver et qu’il s’incline devant un ordre de choses depuis si longtemps établi…”

    Notons aussi dans la Lettre aux Cardinaux français, qui est comme le commentaire de l’Encyclique, les paroles suivantes qui résument toute la doctrine en pareille matière et que nous avons déjà citées : “Ces changements sont loin d’être toujours légitimes à l’origine, il est même difficile qu’ils le soient. Pourtant le critérium suprême du bien et de la tranquillité publique impose l’acceptation de ces nouveaux gouvernements établis en fait à la place des gouvernements antérieurs, qui, en fait, ne sont plus. Ainsi se trouvent suspendues les règles ordinaires de la transmission des pouvoirs, et il peut se faire même qu’avec le temps elles se trouvent abolies.”

    5. – A quel moment se réalise pour le pouvoir de fait cette légitimation ? C’est ce qu’il est absolument impossible de préciser. On ne peut pas plus déterminer le jour où se fait le passage de la violence au droit, que l’on ne peut fixer rigoureusement la minute qui commence le jour et finit la nuit. Il y a dans un pareil sujet matière à des appréciations diverses, et les circonstances historiques jouent en tout cela un rôle important. A la fin du dernier siècle, le Saint-Siège reconnaissait encore le droit des derniers Stuarts à la couronne d’Angleterre, comme on le voit d’après un Bref de Clément XIV. Pie VII, en 1808, s’expose à l’invasion de ses propres États plutôt que de consacrer un fait triomphant et d’y coopérer contre les exigences du droit. –

    post-scriptum :

    « Pie VI déclarait dans son bref 1791 au cardinal de Larochefoucaulg : Nous avons point pour but de provoquer le rétablissement du régime ancien de la France , le supposer , serait renouveler une calomnie.La meme doctrine plus explicite encore dans Civiltà catholica du 6 février 1864 : Tout le monde sait au fond qu’elle ( l’Eglise ), n’est pas non plus opposée à la république, sur la forme du gouvernement d’un pays elle n’a et ne peut avoir aucune opinion, donc pas de difficulté du coté des principes politiques varient d’une société civile. »

    Malheureusement , la « révolution » dite « Française » ne s’est pas bornée à la politique, elle a investi le domaine religieux. D’ou son essence Intrinsèquement mauvaise.

    1. Qu’on peut, sans péché et sans préjudice de la profession de foi chrétienne, refuser son assentiment et son obéissance aux jugements et aux décrets du Siège apostolique, dont l’objet avoué ne regarde que le bien général, les droits et la discipline de l’Église, pourvu qu’il n’atteigne ni la foi, ni les mœurs. (Abrégé de théologie dogmatique et morale par l’Abbé J. Berthier, M.S., 1896)

      Que ceux qui rejettent cela, et Pie VI, se demandent si le « protestant » n’est pas dans leur miroir.

      Ou qu’ils acceptent Bergoglio pour pape : « François ».

  5. Ralliement ou non ? Quel fut le sens de lapolitique menée par Léon XIII envers la République ?

    Ce sens nous est révélé par un document de juin 1883, une lettre de Jules Grévy, président de la République française (ou plutôt : maçonnique) à Léon XIII, en réponse à une lettre par laquelle le pontife lui demandait une intervention contre la politique anticléricale :

    « Votre Sainteté se plaint avec juste raison des passions antireligieuses. Il en existe certainement à côté des sentiments opposés de la grande majorité des Français. Mais ces passions, que je réprouve, peut-on méconnaître qu’elles sont nées principalement de l’attitude hostile d’une partie du clergé à l’égard de la République, soit à son avènement soit dans les luttes qu’elle a eu à soutenir depuis pour son existence, soit dans celles qu’elle soutient encore journellement contre ses mortels ennemis ?

    Dans le funeste conflit de passions contraires, je ne puis malheureusement que fort peu sur les ennemis de l’Église ; Votre Sainteté peut beaucoup sur les ennemis de la République. Si elle daignait les maintenir dans cette neutralité politique qui est la grande et sage pensée de son pontificat, Elle nous ferait faire un pas décisif vers un apaisement si désirable. »

    Il s’agissait donc bel et bien de neutraliser l’opposition catholique à la République (maçonnique), ce qui en soi constituait un reniement de la ligne politique de Pie VI, donc une apostasie de fait.

    Fut-elle le fruit d’une maladresse ou d’une trahison ?

    Jules Grévy était franc-maçon, du « Grand Orient de France » (loge « la Constante Amitié », à Arras). Qu’un pape se fût adressé à lui pour solliciter une aide qui, en fait, serait la trève à sens unique des catholiques contre le régime les combattant suffirait à trancher, indépendamment même des fruits qui devaient en résulter.

    L’encyclique Au milieu des sollicitudes (16 février 1892) vit ainsi son sens exact résumé cette fois sans ambiguité par ces mots de Léon XIII : « L’acceptation du pouvoir civil sous la forme où de fait il existe » (lettre aux cardinaux du 3 mai 1892).

    1. L’encyclique Au milieu des sollicitudes = Magistère ordinaire universelle du Souverain Pontife

      LE CHRISTIANISME ET LES TEMPS PRÉSENTS – L’Abbé Ém. BOURGAUD,Vicaire Général d’Orléans- (2ème édition) – Librairie Poussielgue Frère – 1882 – T.IV, L’Église – Première Partie,l’Église Catholique – Chap.III – p.53 a écrit :

      Voilà les point essentiels des rapports de l’Église avec les gouvernements. Jésus-Christ n’a rien dit de plus. Il n’a pas dit à son Église : Vous vous unirez à telle ou à telle forme de gouvernement, vous préfèrerez la monarchie ou la république. Il lui a dit : Allez, enseignez toutes les nations, baptisez-les, sanctifiez-les, sauvegardez vos pouvoirs divins et votre liberté nécessaires, je vous permets, avec les différents gouvernements , toutes les relations qui ne les compromettront pas. Mais il a averti son Église que ce serait chose très difficile, que ces droits et ces libertés seraient sans cesse attaqués, qu’à peine trouverait-elle çà et là un gouvernement qui les respecte, et il lui a tracé sa ligne de conduite : s’attendre aux persécutions, ne rien craindre, parler haut et ferme et compter sur la présence de l’Esprit divin qui n’abandonnera jamais son Église, et qui demeurera avec elle jusqu’à la consommation des siècles.

      1. Vous vous méprenez sur le sens de ma remarque, répondant à autre chose que ce que j’ai dit (et accessoirement en vous appuyant sur l’autorité de Léon XIII, en qui je ne vois aucune autorité – mais peut-être s’agissait-il pour vous de répéter ce que vous aviez déjà dit ?).

        Ce n’est pas sur la forme du gouvernement que j’argumentais : ce n’est là que l’artifice extérieur qui cache le problème fondamental. La forme dissimulait une faction, et cette faction avait une doctrine.

        Lorsque le franc-maçon Jules Grévy dit que le clergé catholique a attaqué la République avant que celle-ci l’eût attaqué, il ment. Au contraire l’Église chercha à ne pas s’immiscer dans les troubles politiques.

        Ce fut seulement parce que la République voulut subjuger (et subvertir) l’Église que celle-ci réagit.

        Cette réaction se manifesta notamment par les brefs de Pie VI (Quod aliquantum : « Cette égalité, cette liberté si exaltées par l’Assemblée Nationale, n’aboutissent donc qu’à renverser la Religion Catholique » ; Charitas : les droits de l »homme reconnaissent une conception de la liberté qui est celle des vaudois, c’est-à-dire satanique).

        La lettre du franc-maçon Jules Grévy révèle quel était le sens de l’effort, unilatéral, exigé des catholiques : qu’ils cessassent de se défendre contre les attaques du camp qui se qualifiait de « républicain » (et qui était en réalité : luciférien).

        Ce fut, de fait, ce que commanda Léon XIII.

      2. Vous me parlez de politique politicienne et moi je vous parle de Magistère, c’est-à-dire de doctrine catholique. Je vous dis que l’Encyclique Inter Sollicitudines est le magistère ordinaire universel du Souverain Pontife, c’est-à-dire infaillible ou si vous préférez préservé de toute erreur.

        Corrélativement, la Bulle Qui Christi Domini de Pie VII 1802 , stipulent que seul le Souverain Pontife est juge de la nécessité non seulement dans l’Eglise universelle mais encore dans un province quelconque.
        C’est les Gallicans qui affirmait que le Pape n’est pas le seul juge de la nécessité en France ou dans l’Eglise universelle.

      3. Je n’évoque aucunement les questions politiciennes : ce fut le faux pape Léon XIII qui le fit (j’écris faux pape, comme pour : Bergoglio).

        C’est Pie VI que je cite.

        Charitas quæ :

        (…) à peine fûmes-nous instruits de la guerre que les nouveaux philosophes réunis dans l’assemblée nationale de Fiance, et dont ils faisaient la plus grande partie ; à peine instruit, disons-nous, de la guerre qu’ils excitaient contre la religion catholique, nous en ressentîmes une vive douleur, et ayant communiqué notre inquiétude à nos Vénérables freres les S. R. E. cardinaux, nous ordonnâmes des prières publiques et particulières ; ensuite ayant écrit à notre très cher fils en J. C. Louis, Roi de France, le 9 juillet 1790, nous l’exhortâmes à ne point donner à la constitution civile du clergé, une sanction qui induirait la nation en erreur, et produirait un schisme ; car une société politique ne pouvoit pas présumer avoir le droit de changer la discipline universelle de l’Église, de combattre les sentences des pères et les décrets des conciles, de bouleverser l’ordre hiérarchique, de changer à son gré la maniéré d’élire les évêques, de détiuire.des sièges épiscopaux, et enfin de substituer une forme vicieuse et nouvelle, à une autre meilleure et beaucoup plus ancienne.

        (…)

        Assurément le roi très chrétien n’eût point sanctionné la constitution civile du clergé, s’il n’y eut été poussé, et en quelque sorte forcé par l’assemblée nationale, comme les lettres qu’il nous écrivit le 28 juillet, le 6 septembre et le 16 décembre en font foi. Par ces mêmes lettres, il nous prie d’abord d’approuver protvisoirement 5 articles, et ensuite 7, qui, assez ressemblants entre eux, contenaient tout l’abrégé de la nouvelle constitution.

        Nous apperçûmes aussitôt que ces articles opposés au réglés canoniques, ne pouvaient avoir notre approbation. Ne voulant cependant pas que nos ennemis prissent de là occasion de nous calomnier auprès des peuples, comme ennemi de toute conciliation, et voulant toujours marcher dans les voies de la douceur, déclarâmes au roî, par nos lettres du 17 août, que ces articles méritaient une serieuse attention, et que nous prendrions l’avis des S. R. E. cardinaux pour peser le tout avec eux. Ceux-ci assemblés deux fois, le 14 septembre et le 16 décembre, pour examiner les premiers et les seconds articles et après un serieux examen, pensèrent unanimement qu’il fallait demander le sentiment des évêques de France, pour nous donner s’il était possible quelque voie canonique, que l’intervalle des lieux nous empêchait d’avoir ici, comme nous l’avions marqué auparavant par d’autres lettrés au roi très chrétien.

        Sur ces entrefaites ce fut une grande consolation pour nous, de voir que la plus grande partie des évêques de France, attachés aux devoirs de leurs places, et enflammés de l’amour de la vérité, étaient constamment opposés à cette constitution, et la combattaient dans tout ce qui avait rapport au régime de l’Église.

        Quod aliquantum :

        Mais pour faire évanouir aux yeux de la saine raison ce fantôme d’une liberté indéfinie, ne suffit-il pas de dire que ce système fut celui des Vaudois et des Béghards condamnés par Clément V, avec l’approbation du Concile œcuménique de Vienne : que dans la suite les Wiclyffites, et enfin Luther se servirent du même appas d’une liberté effrénée pour accréditer leurs erreurs ?

        Ce n’est pas une question de forme politique : le ralliement de Léon XIII se fit à un système luciférien. On ne peut pas dire qu’on n’est pas luciférien quand on désarme les catholiques s’opposant au triomphe des lucifériens. Prétendre qu’on se rallie seulement à un régime luciférien, c’est oublier que ce qui compte est non la nature du régime mais sa doctrine : elle était luciférienne.

        Jamais un catholique ne se rallie à des adorateurs de Lucifer. Seuls deux catégories d’hommes se rallient aux lucifériens : les lucifériens, et les aveugles.

        Ce qui ne fait jamais que des aveugles.

      4. voyonsvoir a écrit : « ce fut le faux pape Léon XIII qui le fit (j’écris faux pape, comme pour : Bergoglio) »

        Ok, nous arrêtons l’échange ici bon homme !.. Et arrêté de vous dire « catholique »

        1. Non, Bergoglio n’est pas catholique. Ni aucun de ceux qui, avant lui, se rallièrent aux adorateurs de Lucifer.

          Par contre, Pie VI était catholique. Et il dit ceci (Quod aliquantum) :

          Cette égalité, cette liberté si exaltées par l’Assmblée Nationale, n’aboutissent donc qu’à renverser la Religion Catholique

          Ceux qui se rallient à une œuvre luciférienne de destruction de la religion catholique, ou qui cautiinnent ce ralliement, seront-ils donc ceux qui ordonneront à autrui de ne pas se dire catholiques ?

      5. la Bulle Qui Christi Domini de Pie VII 1802 , stipulent que seul le Souverain Pontife est juge de la nécessité non seulement dans l’Eglise universelle mais encore dans un province quelconque. C’est les Gallicans qui affirmait que le Pape n’est pas le seul juge de la nécessité en France ou dans l’Eglise universelle.

        1. J’attends patiemmment et paisiblement une réponse digne de ce nom, plutôt que la répétition machinale des mêmes psalmodies sans rapport avec mes arguments.

          J’ai dit que Bergoglio n’avait aucune autorité, ni aucun de ceux qui, avant lui, se rallièrent aux lucifériens, et neutralisèrent la saine réaction des catholiques.

          Contester que soient catholiques ceux qui se rallient aux adorateurs de Lucifer n’est pas de l’hérésie, que je sache (et n’a aucun lien avec le gallicanisme).

          Et je ne puis que renvoyer à l’autorité de Pie VI.

          Ne seraient-ce pas ceux qui refusent son autorité qui, si ultramontains qu’ils se veuillent, mériteraient l’épithète de « gallicans » ?

          Aussi faudrait-il répondre à ceci (Pie VI, Quod aliquantum) :

          Cette égalité, cette liberté si exaltées par l’Assemblée nationale, n’aboutissent donc qu’à renverser la religion catholique

          Je dis que Pie VI était catholique, et pas ceux qui le contredisent.

      6. Ce que vous croyez en soustraire en dégénéré protestant On s’en fout !.. Le catholicisme c’est le Pape !.. La sainte réaction catholique c’est le Pape.

        Mgr Gibier, Conférences aux hommes, l’Église et son oeuvre, tome 1, La Constitution de L’Église – 1905 – P. LETHIELLEUX, LIBRAIRIE-ÉDITEUR, Chap. II. p.67 a écrit :
        ….c’est le Pape. Toute l’Église portant sur un seul homme : voilà le plan de Dieu.

        1. Or Pie VI était pape.

          Pour être pape, il faut être catholique : Bergoglio n’est pas catholique.

          Ni aucun luciférien.

      7. Léon XIII était Pape !..

        Votre façon n’est pas sans rappeler le Sola Scriptura des Protestants, lesquels opposent une interprétation erronée des Saintes Écritures pour se livrer au grand écart de balayer la Tradition …

      8. Pas plus que Bergoglio.

        Croire en Pecci ou en Bergoglio : cf supra.

      9. Connaissez-vous La distinction for interne/externe ?….

        L’homme, « même spirituel, et renouvelé dans la connaissance de Dieu, selon l’image du Créateur, » doit être l’observateur et non pas le juge de la loi – In Œuvres complètes de Saint Augustin (sous la direction de l’abbé Raulx), T. I, Les confessions, livre treizième, Chap. 23, Bar-le-Duc, L. GUERIN & Cie Ed., 1864, p. 512

        1. Saint Augustin n’a jamais enseigné le droit de défendre l’œuvre des lucifériens : jamais.

          On n’accuse pas autrui de s’appuyer sur les Écritures seules quand cet autre a cité Pie VI et Pecci (« Léon XIII ») : ce serait mentir, ou ne rien voir. Et aucune autorité non plus ne justifie qu’on rejette l’enseignement de l’apôtre.

          La sainte réaction catholique c’est [Pecci : « Léon XIII »].

          Citer Pecci ou Bergoglio n’autorise pas à rejeter Pie VI ; ni à soutenir l’œuvre des adeptes de Lucifer :

          Votre Sainteté peut beaucoup sur les ennemis de la République. Si elle daignait les maintenir dans cette neutralité politique qui est la grande et sage pensée de son pontificat, Elle nous ferait faire un pas décisif vers un apaisement si désirable.

          Que ceux qui soutiennent l’œuvre des adorateurs de Lucifer assument enfin leurs propos. Il est temps.

      10. Puisque vous agissez en protestant. Je vous redemande : Connaissez-vous La distinction for interne/externe ?….

      11. Par exemple, un individu qui se croit permis en conscience de vous voler votre voiture, a-t-il le droit de vous la voler ?

      12. Où est la réponse à min argument ?

        Pecci (« Léon XIII ») agit de façon propice à l’œuvre des adorateurs de Lucifer : oui ou non ?

        Vous l’avez vous-même reconnu implicitement.

      13. Encore une fois, ce que vous exprimez n’est que votre jugement privé résultent de votre propre for interne e.i conscience et qui ne vaut que pour vous et nullement dans le gouvernement de l’Eglise ( for externe ).

        Par exemple, un individu qui se croit permis en conscience ( for interne ) de vous voler votre voiture, a-t-il le droit de vous la voler ?

    2. Non : rien de ce que je dis n’est mon avis ; que la République fût œuvre des ennemis de l’Église, c’est : Pie VI ; Pecci (« Léon XIII ») lui-même (implicitement ; et explicitement : l’inverse) ; vous aussi.

      Quel « Léon XIII » suivez-vous ? Celui qui dit blanc? Celui qui dit noir ?

      Suivez Bergoglio : c’est la conséquence de votre inconséquence.

      1. Encore une fois, en hypocrite vous ne répondez pas !..

        Par exemple, un individu qui se croit permis en conscience ( for interne ) de vous voler votre voiture, a-t-il le droit de vous la voler ? ( for externe )

        Ainsi le protestantisme est-il défini, dans une Revue protestante : Un acte d’indépendance de la raison humaine en matière de religion.

  6. C’est vous qui vous vantez de garder « occulte » ce que vous croyez, mais c’est moi qui serais hypocrite ! Ça alors !

    Si, j’ai répondu, menteur que vous êtes : j’ai dit explicitement que ce que vous dites être mon avis n’était justement que des citations ; vous ne le contestrz pas, et vous n’en contestez aucune, vous contentant de me dire, en substance : « Chut ! Pas si fort ! »

    Votre foi est, selon vos propres mots, « occulte ».

    Et respondentes Jesu dixerunt : “Nescimus”. Ait illis : “Et ipse nec ego dico vobis in quā potestate hæc facio.”

    J’ai été patient avec vous, qui traitez bruquement autrui de tous les noms, avant de revenir aussi inexplicablement au calme, puis d’injurier, etc, et n’employez pas un seul argument sensé.

    Vous rejetez l’autorité de Bergoglio.

    D’où votre for intérieur vous donne-t-il le droit de faire ce que vous dites être interdit ?

    “Hypocrita ! Eice primum trabem de oculo tuo et tunc videbis eicere festucam de oculo fratris tui.”

    1. Cette façon faire et d’interpréter le magistère n’est pas sans rappeler le Sola Scriptura des Protestants, lesquels opposent une interprétation erronée des Saintes Écritures pour se livrer au grand écart de balayer la Tradition …

      Votre jugement privé n’est que éventuellement un acte d’épikie qui ne vaut que pour vous !.. ( for interne )

      R. Naz, TRAITÉ DE DROIT CANONIQUE, t.I, p.132-133, °170 a écrit:
      170. L’Épikie. – Si l’équité relève du for externe, l’épikie relève du for interne.

      R. Naz, TRAITÉ DE DROIT CANONIQUE, t.I, p.131, ° 169 a écrit:
      168. L’Équité.

      « Celui qui rend le jugement d’équité est en réalité créateur d’un droit nouveau. Aussi doit-il être investi à quelque titre des attributs de la souveraineté. C’est pourquoi le jugement d’équité est réservé à la compétence du supérieur ou du juge, du pouvoir administratif ou du pouvoir judiciaire. Il relève donc du for externe. »

      Hypocrite de luthérien !… vous vous prenez pour l’autorité à l’instar de Luther avec des interprétations erronées du magistère antérieur a Léon XIII pour décréter et juger devant le for externe celui-ci. De tels délits impliquant le mépris de l’autorité.

      1. Pour une raison que j’ignore dans cette moitié de discussion mes réponses n’apparaissent pas où elles le deveaient malgré le lien.

        Ceci est un essai pour voir si cette fois le lien fonctionnera (je présente d’avance mes excuses à la modération)

  7. Si, j’ai répondu : quand je cite Pie VI qui rappelle que la République détruisait la foi et enseignait la liberté (satanique) des vaudois, c’est l’autorité du pape que j’invoque.

    C’est lui que vous rejetez.

    1. Cela est votre jugement privé ( occulte ) = votre for interne.
      Cela est votre interprétation et extrapolation privée issue de votre libre examen a la Quaker. Les saintes Ecritures comme le Magistère n’est pas d’interprétation libre de tout a chacun a la luthérienne.

      Vous ne connaissez meme pas le distinction théologique du for externe/interne et vous voulez interpréter le magistère antérieur a Léon XIII pour le juger devant le for externe !?…. Vous transgressez une loi qui emporte mépris de la foi et le mépris de l’autorité ecclésiastique …
      Va donc chez les Quakers …..

    2. Rien n’est occulte, qui est chrétien.

      Sur cette distinction, saint Thomas d’Aquin est bien plus clair que vous.

      Vous dénoncez Bergoglio : hypocrite, ou incohérent.

      Et ne tenez aucun compte des réponses.

  8. Quand Gaston Phap juge Bergoglio publiquement :

    Mais ce que je dis (Bergoglio ect. ) ne vaut que pour mon for interne

    Alors qu’il s’agit d’un jugement public !

    Ce que répondrait Gaston Phap à Gaston Phap :

    Hypocrite de luthérien !… vous vous prenez pour l’autorité à l’instar de Luther avec des interprétations erronées du magistère antérieur [à Bergoglio] pour décréter et juger devant le for externe celui-ci. De tels délits impliquant le mépris de l’autorité.

    Il n’y a nulle interprétation dans mes citations des Évangiles : je cite des passages commentant les fautes de Gaston Phap que j’ai prouvées autrement. La confusion entte l’argument et le commentaire est stupéfiante. Niveau de compréhension nécessaire : CP.

    Et il n’y a nulle utilisation des Écritures quant à Pecci et Bergoglio. Un exemple, un seul ! Mensonge ou parfaite cécité. Ou oubli, espère-t-on.

    Et le plus hypocrite ou incohérent :

    vous voulez interpréter le magistère antérieur a Léon XIII pour le juger devant le for externe !?….

    Mensonge : c’est Pie VI, déjà cité ; et : Pecci (« Léon XIII ») lui-même… et Gaston Phap lui-même !

    Malheureusement , la « révolution » dite « Française » ne s’est pas bornée à la politique, elle a investi le domaine religieux. D’ou son essence Intrinsèquement mauvaise

    C’est exactement ce que je dis : le reste est conséquence logique.

    La réponse que ferait Gaston Phap à Gaston Phap, si Gaston Phap savait ce qu’est une conséquence :

    vous voulez interpréter le magistère antérieur a Léon XIII pour le juger devant le for externe !?…. Vous transgressez une loi qui emporte mépris de la foi et le mépris de l’autorité ecclésiastique …
    Va donc chez les Quakers …..

    Que ceux qui se rallient aux régimes imposant la conception vaudoise de la liberté veillent à la poutre qui est dans leur œil.

    Et que ceux qui disent tout à la fois une chose et l’inverse restent au chaud dans l’occulte.

    1. Et puisque l’incohérent Gaston Phap et moi avons chacun refusé de nous placer sur le terrain de l’autre (lui : refusant d’assumer les conséquences tant de son jugement manifeste sur l’hérésie de Bergoglio que sa propre déclaration sur l’incompatibilité du régime républicain et de la religion catholique, ou même du seul bien public ; et moi : refusant les arguties sur la possibilité d’une procédure canonique de destitution que je n’ai jamais demandée et que je tiens pour n’entravant pas la reconnaissance de ce qu’il avoue lui-même reconnaître), je vais ici ébaucher la discussion qui aurait dû être possible.

      – Sa position (à la fois refus de l’hérésie qu’impliquent les déclarations de Bergoglio, par exemple, et acceptation de son autorité) est possible, dès lors qu’on a une conception minimaliste, proche de celle des modernistes, du dogme du premoer concile du Vatican sur l’infaillibilité pontificale (décrite ici : https://crc-resurrection.org/toute-notre-doctrine/contre-reforme-catholique/schisme-integriste/refutation-du-sedevacantisme.html ). Or l’incohérent Gaston Phap sur ce point adopte : une position maximaliste, qu’on trouve à peine dans les plus intransigeantes déclarations de Pecci (« Léon XIII »). Parfaite contradiction.

      – La position reconnaissant la vacance du siège de saint Pierre : https://fidepost.com/2019/01/01/sede-vacante-refutation-complete-des-objections-au-constat-de-la-vacance-du-siege-apostolique/

    2. Lire aussi le bref paragraphe : Divergences sur la conception de l’infaillibilité de cet article de wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Infaillibilit%C3%A9_pontificale ; et qu’on ne me fasse pas l’entourloupe classique selon laquelle : « Ce n’est que wikipedia », ou : je répondrai par des sources consistant en textes de prélats et de théologiens catholiques.

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