Une analyse catholique de la révolte des gilets jaunes

Aujourd’hui, après à peine un an et demi de présidence, Emmanuel Macron et ses maîtres sont confrontés à une situation quasiment insurrectionnelle dans le pays. Une situation que nous avions annoncé dès mai 2017 :

Emmanuel Macron continuera la politique d’intégration des organes de la république à la structure eurofédérale ou à la culture globaliste, aidé par ses redoutables conseillers et sherpas, qui seront les réels maîtres du gouvernement et de l’assemblée. Toutefois, contrairement à des Nicolas Sarkozy ou des François Hollande, ayant frayé jeunes dans les nids de couleuvres de la politique de l’ancienne Ve république, Emmanuel Macron parait beaucoup trop artificiel, fragile et instable pour affronter valablement les crises à venir, car il y aura crise, peu importe l’issue de l’élection. Aussi, les mouvements sociaux qui surviendront certainement, seront en partie contenus, mais ne pourront pas être toujours neutralisés. De plus, la fragilité presque palpable d’un tel enfant-président oedipien est susceptible de causer une sorte de choc imprévu dans l’inconsciente masse, qui se nourrit de préjugés et d’apparences. Nous jugeons même possible qu’une force, groupe d’intérêt ou puissance étrangère, n’orchestre quelque opération contre la personne d’Emmanuel Macron, si la situation devait évoluer défavorablement.[1]

Nous vous conseillons bien entendu de relire très attentivement l’article correspondant à cet extrait, que nous avons donc écrit il y a plus d’un an et demi, annonçant l’élection inéluctable de Macron, exposant ses maîtres, exposant la débâcle d’une classe politique méprisable, de Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, et exhortant les français à se repentir et à se convertir à la tradition catholique authentique et orthodoxe. Ce mouvement social, que nous avions annoncé, a fini par exploser sous le nom de « les gilets jaunes ». Il s’agit d’un mouvement sympathique, dans la mesure où il est authentiquement populaire, spontané et que nous y retrouvons un corps social français vrai, que nous connaissons, qui nous est très familier, avec une grande diversité sociale, avec une grande majorité de « français du cru », mais aussi une juste proportion de français issu de l’immigration plus ou moins récente, tous excédés à juste titre par une mauvaise conduite de l’état, par une injustice sociale galopante, mais sur laquelle la plupart de ces gens ne parviennent pas précisément à mettre le doigt, ni la nommer avec exactitude. Beaucoup invoquent le droit du peuple, des droits de l’homme, d’autres affirment que le peuple a été trahi et qu’il est temps que revienne « la vraie démocratie », afin que le pouvoir soit fait par le peuple et pour le peuple. Ces propositions sont émouvantes et naïves, car, il est très juste de demander des comptes aux politiciens gouvernementaux actuels, mais qui demandera des comptes à ceux qui ont élu et maintenu cette classe politique depuis tant d’années ? Le peuple en colère oublie que cette crise sociale, pour ne pas remonter trop loin, trouve ses racines au moins dans les deux présidences Giscard-Mitterand, entre 1973 et 1983. Les présidences Chirac, mais surtout celles de Sarkozy et Hollande, n’en ont été que les continuatrices fidèles et obligées, au moins en matière économique et sociale, de la destruction structurelle de la France, de son héritage matériel, l’héritage spirituel ayant été déjà bradé bien avant. Or, c’est bien le peuple, par le système de la démocratie parlementaire, qui a continuellement porté et maintenu au pouvoir cette mafia d’état, années après années. Or, les années 2010 ont relevé plusieurs phénomènes : la dépolitisation extrême, le rejet non plus de la classe politique, mais du système électoraliste en lui-même, le rejet, en conséquence, du système médiatique dont les accointances avec les pouvoirs d’argent sont désormais connues de tous, et enfin, le développement d’une nouvelle opinion publique sur l’internet et les réseaux sociaux, qui a permis à toute une génération d’accéder à des clefs de compréhension, parfois sommaires, mais qui échappaient très largement aux générations précédentes. Pour faire bref, il en résulte aujourd’hui que la France, à cause de ces paramètres cités, mais également bien sûr, en raison de la crise sociale, économique et donc politique qui arrive maintenant à un point extrême, à l’heure même où les guerres illégales déclenchées sous les gouvernements Sarkozy et Hollande, ont provoqué l’arrivée de centaines de milliers de clandestins en Europe occidentale, pour toutes ces raisons, il est permis d’affirmer que la France se trouve dans un état pré-insurrectionnel. Et tout ceci, bien entendu, dépasse de loin la seule question d’un nouvel impôt absurde[2] telle que la taxe carbone, qui ne fut que la goutte de gasoil qui fit déborder le jerrycan. La question fiscale est beaucoup plus vaste et urgente, et elle cachait jusque là une étendue de scandales qui éclatent désormais au grand jour. C’est, dans l’histoire, le début de bien des jacqueries et de bien des révolutions. Or, si les jacqueries sont le fait du peuple, les révolutions sont toujours le fait d’une élite. L’élite en France, n’est aujourd’hui ni catholique, ni nationale. Elle est impie, mécréante.

  1. Les gilets jaunes face au pouvoir public et occulte

Les élites gouvernementales, financières, juives et maçonniques tremblent parce que ce mouvement est profondément populaire, apolitique, relativement insaisissable et peu récupérable par les habituels canaux de contrôle que sont les fausses oppositions politiciennes et syndicalistes. Même les manipulations médiatiques classiques n’ont guère de prise sur cette nouvelle opinion publique. D’un autre côté, les experts de l’ingénierie sociale demeurent assurément sereins face à ce mouvement, dont le principal défaut est d’être justement fondamentalement anarchique et libertarien. Partout, les gilets jaunes réclament la vraie démocratie, le pouvoir au peuple. Partout, on idolâtre le peuple et on exige des gouvernementaux d’assumer leurs responsabilités, mais  nulle part, on entend une parole d’humilité pour rappeler que ce peuple a également une lourde part de responsabilité dans ses malheurs, depuis de nombreuses décennies. Ainsi, les forces occultes qui supervisent la politique et la société française savent que le point faible de ce mouvement est qu’il n’a pas de chef et qu’il s’en honore. C’est là une erreur grave, mais il faut dire aussi que l’anthropologie du corps social français, après plusieurs décennies d’apostasie et de décadence morale, ne semble plus capable de sécréter de chefs, de vrais princes pour le peuple. Et c’est la faille que les ingénieurs sociaux occultent entendent utiliser. A vrai dire, c’est déjà ce qu’ils firent avec Emmanuel Macron, inconnu du public en 2016, et qui fut propulsé en quelques mois à la tête de l’état avec pour mission de gérer le programme planifié bien en amont par les forces occultes qui dirigent réellement ce pays.

En Avril 2016, dans l’émission « C Politique », sur la chaine publique France 5, le sioniste Jacques Attali résumait en somme ce que nous venons d’écrire, prévoyant même l’éventualité d’une « révolution » ou d’une révolte populaire en France « d’ici 2022 » :

Nous espérons une sorte de raz-de-marée pour que le système saute, à l’intérieur de ses institutions, afin que, quelque soit le prochain président, il applique ce programme [ndlr. Il brandit son livre « 100 jours »] ou un programme aussi ambitieux. Pourquoi ? […] Parce que les français veulent un programme ambitieux et ils ne veulent pas des candidats en place. […] Il y a une demande. […] Et si ça n’a pas lieu, et si les français ont un candidat qui n’a pas de programme et dont ils sont déçus le lendemain, je vous le dis, il y aura une révolution dans ce pays avant 2022.

Toujours en 2016, quelques mois plus tard sur le plateau de Public Sénat, Jacques Attali dévoilait très calmement pourquoi et comment le président de la république n’avait en pratique, plus aucun pouvoir régalien :

Le président de la république n’a plus de pouvoir, ou moins le pouvoir qu’avant, mais les français et lui-même, croient qu’il a toujours les mêmes pouvoirs. Il a moins de pouvoirs pour milles raisons, et tout d’abord pour de bonnes raisons […] le droit de vie et de mort ont disparu, l’euro, qui fait qu’une grande partie de la politique économique est heureusement devenue européenne ; la décentralisation, qui fait qu’une grande partie des investissements ne sont plus dans l’état et que les politiques de grandes infrastructures ne lui appartiennent plus ; les privatisations : plus de politique industrielles possibles ; la globalisation : le marché l’a emporté très largement. Donc il y a un très grand nombre de choses qu’on croyait à la portée de l’état qui ne le sont plus.

 

  1. Vers un remaniement gouvernemental programmé : la carte Pierre de Villiers

Plusieurs observateurs avaient déjà fait observer ces derniers mois la présence médiatique étonnement récurrente et complaisante du général Pierre de Villiers, qui, alors chef de l’état-major, s’était notamment fait connaître pour son accrochage avec le tout récent gouvernement Macron au début de l’été 2017, concernant la réduction drastique du budget alloué aux armées. On peut penser par exemple, à l’analyse assez pertinente réalisée par l’ex-officier Xavier Moreau ou encore par celle de Christian Combaz.

Chacun sait bien sûr, que Pierre de Villiers, est le frère cadet de Philippe de Villiers, bien connu dans les milieux de la droite souverainiste et nationale. Pierre de Villiers a débuté sa formation militaire au prytanée national de La Flèche, avant d’intégrer l’école de Saint-Cyr en 1975, puis l’école d’application de Saumur. Il évolue à des postes d’officier aux dragons d’Haguenau, puis de Mourmelon, commande un escadron d’éclairage de la 7e division blindée de Valdahon, tout en occupant à diverses reprises un poste d’instructeur des sous-officiers à Saumur. C’est en 1989 qu’il intègre l’école supérieure de guerre, puis l’année suivante, le Cours supérieur Interarmées. Nommé comme chef de corps du régiment de chars de combat à Mourmelon-le-Grand dans la Marne, il commande à partir de juin 1999, pendant cinq mois, le bataillon d’infanterie mécanisée de la 2e brigade blindée (descendante de la brigade Leclerc), le premier à s’engager au Kosovo au cours de l’opération KFOR. Pendant ces années-là, il passera également douze ans en poste à Paris à l’état-major de l’Armée de terre, puis à l’inspection de l’Armée de terre et membre de la direction des affaires financières du ministère de la Défense. C’est à partir du début des années 2000 qu’il confirmera son ascension vers l’état-major des armées en passant par plusieurs cabinets ministériels. Par exemple, il est nommé adjoint au chef de cabinet militaire du Premier ministre le 1er juillet 2004, puis promu général de brigade le 1er décembre 2005. Ainsi, de décembre 2006 à avril 2007, il commande le Regional Command Capital (RCC) qui regroupe 2 500 militaires de 15 nationalités différentes lors de la guerre d’Afghanistan. De retour en France, il est nommé chef du cabinet militaire du Premier ministre François Fillon à compter du 15 décembre 2008, fonction qu’il occupe jusqu’en mars 2010, date à laquelle il est remplacé par Bernard de Courrèges d’Ustou à la suite d’une petite trahison du juif Nicolas Sarkozy. En mars de la même année, avec le soutien de l’amiral Guillaud, il néanmoins est nommé par décret à la fonction de major général des armées. C’est enfin le 15 février 2014, sous le gouvernement Hollande-Ayrault et sous le ministère de la défense du franc-maçon Jean-Yves Le Drian, qu’il est nommé chef d’état major des armées, en remplacement de Guillaud. Ce dernier est recasé à l’ODAS, l’Office Français d’Exportation de l’Armement, une entreprise peu connue, chargée de conclure des contrats d’armements (notamment avec l’Arabie Saoudite), crée sous le nom de SOFRESA par le gouvernement Messmer en 1974, puis remodelée (comprendre, libéralisée) en 2008 sous le gouvernement Sarkozy qui y fait entrer des capitaux privés (Dassault, Nexter, Thales, Naval Group, entre autres).

Le général de Villiers devient CEMA à l’heure même où l’armée française est déployée dans de nombreuses opérations extérieures (intervention au Mali et en Centrafrique, retrait d’Afghanistan) et alors que les préparatifs de frappes en Syrie sont annulées in extremis. Il doit en outre poursuivre les réformes engagées déjà sous les gouvernements Sarkozy et sous le gouvernement Ayrault I, notamment la suppression de 34 000 postes, et profiter, début 2015, du déménagement à Balard, où le ministère de la Défense va s’installer, pour achever la mise en place d’une nouvelle gouvernance. Le nouveau CEMA coordonne les opérations extérieures Barkhane au Sahel, Sangaris en République centrafricaine et Chammal en Syrie et en Irak. En pleine vague d’attentats islamistes, attentats qui portent clairement la marque d’une complicité ou d’une orchestration occulte, il est également en charge des opérations intérieures de type Sentinelle. Le 11 mai 2015, Pierre de Villiers recevait à Matignon (en présence de Manuel Valls et Gilles Clavreul) une Hanoukia de la part de la très sioniste « Conférence des rabbins européens » qui déclara « remercier, par ce geste symbolique, l’engagement des forces armées, de Police et de Gendarmerie dans le cadre de l’opération Sentinelle qui protègent la population et en particulier les sites de la Communauté juive française.[3]» Dès 2016, le général de Villiers se déclare favorable à l’augmentation du budget des armées, demandant sa hausse progressive pour le porter de 1,7 à 2% du produit intérieur brut, soit 3 milliards par an sur l’horizon 2022. Or, peu après l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la république et la mise en place du gouvernement d’Édouard Philippe, le 11 juillet 2017, le ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, annonce que le budget de l’armée sera réduit de 850 millions d’euros conformément au vote du parlement. Dans les jours suivant, s’en suivit une cession d’explications houleuses devant la commission de la défense. La situation va encore s’aggraver lorsque le nouveau président Emmanuel Macron (qui n’a pas fait son service militaire et dont le parcours professionnel et politique est plus que trouble) va chercher très maladroitement à recadrer le chef de l’état-major en plein discours devant les forces armées, le 13 juillet 2017 :

Je suis votre chef. Je n’ai besoin de nulle pression. Il n’est pas digne d’étaler certains débats sur la place publique.[4] 

Ainsi, le défilé du 14 juillet voit défiler Emmanuel Macron et le général de Villiers ensemble, dans la même voiture, mais l’affaire est loin d’être réglée. Dès le 16 juillet, dans une entrevue au Journal du Dimanche, Emmanuel Macron menace directement le CEMA :

La République ne marche pas comme cela. Si quelque chose oppose le chef d’état-major des armées au président de la République, le chef d’état-major des armées change.

Trois jours plus tard, Pierre de Villiers, le chef d’état-major des armées démissionne, fait inédit dans l’histoire de la Ve République, surtout dans un contexte aussi particulier : une banale querelle budgétaire et surtout, l’arrivée ou plutôt l’aboutissement d’un changement radical d’une génération politicienne post-sarkozyiste, jeuniste et réformant les vieilles habitudes conservées jusque sous la présidence Hollande. C’est toutefois un geste qualifié unanimement d’erreur politique grave, un avis partagé par des gens aussi divers de Jean-Luc Mélanchon, que par Jean-Jacques Bridey, président de la commission de défense et pourtant membre du parti présidentiel. Il est très intéressant de constater que l’affaire De Villiers signe le début du déclin de popularité d’Emmanuel Macron dans les sondages, moins de deux mois après la « Macronmania » propulsée jusqu’à la nausée par l’ensemble des grands médias. Même Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof, commente :

C’est l’une des plus grosses chutes de popularité en début d’exercice ! Emmanuel Macron n’a été élu qu’il y a deux mois ![5]

Il est intéressant de savoir également que depuis sa démission, ou plutot 8 mois après celle-ci, le général de Villiers, âgé maintenant de 62 ans, a intégré le Boston Consulting Group en tant que senior advisor. Cet influent cabinet de conseil en management et en stratégie explique ce recrutement en raison de :

…sa riche expérience en matière d’analyse des situations et des risques, de transformation des organisations et d’efficacité opérationnelle. [6]

Fondé en 1963 par l’américain Bruce Henderson, BCG n’est pas n’importe quel cabinet de conseil. Il s’agit effectivement de l’un des plus influents qui existent dans le monde anglo-saxon. Classé dans le Forbes 100 des meilleurs entreprises pour lesquelles travailler, BCG compte pour clients les deux-tiers des plus grandes corporations américaines classées au Fortune 500. BCG est également classé parmi les « Big Three », c’est à dire les trois plus grandes corporations de consulting par revenu, aux cotés de la très influente McKinsey (qui audite notamment la Banque Fédérale américaine) et de Bain & Co. Le BCG est naturellement une firme centrale dans l’écosystème atlantiste. Le président de l’état sioniste, Benjamin Netanyahou, y travailla, lui aussi après une carrière d’officier dans l’armée, et se souvient très bien de son fondateur Bruce Henderson[7]. Quoiqu’il en soit, le général de Villiers, en semi-retraite donc, a publié cette année son deuxième ouvrage, intitulé « Qu’est-ce qu’un chef ? », dont le titre tranche avec le précédent, sorti fin 2017, intitulé « Servir ». C’est ce nouveau livre qui semble justifier son étonnante omniprésence médiatique depuis la rentrée de septembre. On l’a retrouvé par exemple, au micro du sioniste et très « national-libéral » André Bercoff de Sud Radio le 28 novembre 2018, ce dernier n’ayant pas manqué de suggérer au général de diriger le pays :

Je crois qu’il faudra qu’on vous rappelle au service, non pas comme chef de l’état-major des armées, mais au pouvoir, on a besoin de gens comme vous.

Plus surprenant, deux semaines plus tôt, le 17 novembre, le général était accueilli sur le plateau de l’émission « On est pas couché » de l’homosexuel Laurent Ruquier, lequel le reçut avec une étonnante politesse, contrairement à d’autres invités qui ne le sont généralement que pour être étrillés par l’équipe de propagandistes de l’animateur du service public, notamment Christine Angot, habituellement hystérique, mais ici d’une douceur et d’une disposition d’esprit qu’on ne lui connaissait pas.

Dans une récente analyse, l’ancien officier de l’armée française et consultant en géostratégie, Xavier Moreau, revient sur la carrière et sur quelques extraits du dernier livre du général de Villiers, en le présentant comme girondin, julesferriste, mitterandiste et in fine, atlantiste :

En réalité, Pierre de Villiers a le profil typique d’un conciliaire militaire, très intégré dans le système politique actuel et rompu à la doxa atlantiste, jusque dans son discours. Mais après tout, ce général, très écouté et dont l’influence reste certaine dans l’armée, n’a jamais été rien d’autre qu’un soldat jusqu’ici. Se positionne-t-il de lui-même ou est-il positionné dans l’éventualité d’un profond remaniement ministériel, voire même, gouvernemental ? De façon intéressante, la chaîne BFMTV, propriété du juif sioniste Patrick Drahi, a régulièrement mis en avant un groupe de « représentants » de gilets jaunes, notamment un certain Christophe Chalençon. Très contesté dans sa région, accusé par certains d’être un escroc, par d’autres d’être un opportuniste[8], le cas Chalençon illustre bien la faiblesse anthropologique de la masse populaire des gilets jaunes, laquelle consiste notamment à prêter une confiance aveugle et absurde dans « le peuple », sans se rendre compte que de leurs rangs peuvent très bien émerger des profils troubles, prêts à toutes les compromissions. Ce n’est nullement une accusation contre Mr. Chalençon, mais simplement un exemple. Quoiqu’il en soit, il est intéressant de voir que Chalençon, au micro d’Europe 1, a déclaré être favorable à ce que le général de Villiers prenne la tête de l’état.

Pour notre part, nous ne pensons pas que la carte De Villiers sera réellement envisagée, à moins vraiment d’un effondrement totale de l’exécutif actuel. Si Pierre de Villiers a de l’influence au sommet de l’armée, pas certain qu’il ait tout à fait le genre de charisme que les gens attendent d’un chef d’état français au XXIe siècle.

  1. De l’exploitation facile des naïves fureurs populaires : entre national-anarchisme et municipalisme libertaire

Il est intéressant de constater que ce mouvement des gilets jaunes rassemble des horizons très variés de la société française, jusqu’à en constituer en fait, un portrait très fidèle de la société utile et légitime. Mais ce pays réel apparaît également au grand jour, dans tout sa misère, à ceux qui, à droite (nouvelle droite, nationalistes blancs, patriotes, maurrassiens, etc.) aussi qu’à gauche (le prolétariat messianique), ont passé les 5 dernières années à idolâtrer le « peuple » comme s’il s’agissait d’une force recelant intrinsèquement la « solution », pour reprendre le propos récent du franc-maçon Jean-Luc Mélenchon. Mais pendant ces 5 ou 10 dernières années, aucune organisation de la droite nationale (nous ne parlons même pas du ex-FN, désormais RN, qui n’est qu’un parti de mécréants homosexualistes) n’a préparé cette situation de façon sérieuse pour une quelconque conquête effective du pouvoir, chose dont ils ne cessent pourtant de parler.  Pourtant, chacun voit que les gilets jaunes constituent un mouvement social réellement spontané, qui était largement prévisible, il y a des années de cela (on se souvient que quelques cercles royalistes à l’époque de la Manif Pour Tous, avaient anticipé avec une prescience remarquable, une « révolte des véhicules utilitaires »). Mais l’ensemble de la droite nationale, comme elle le fait depuis 10 ans, se réfugie dans l’activisme de salon, sous le prétexte métapolitique, cherchant à grappiller une vaine notoriété de réseau social, en se gaussant de la « révolte du petit blanc », une accroche que le juif Eric Zemmour n’a pas tardé à récupérer, pour le coup. En réalité, les enjeux sont bien supérieurs et on sent bien que mêmes les milieux en question sont proprement dépassés par la tâche. Ils l’étaient déjà, mais la chose devient plus claire encore. Ce que montre la révolte des gilets jaunes, c’est aussi l’échec d’une droite nationale de plus en plus libertarienne, largement inspirée par les doctrines impies de la nouvelle droite.

Pendant ce temps, les ingénieurs sociaux sondent, estiment et planifient le risque social, comme on le fait pour le risk-management en finance, ce qui demeure toujours une affaire de mesure de probabilités. Il y a encore un siècle, une telle masse populaire aurait absolument voulu se ranger derrière les chefs d’un mouvement national. Oswald Spengler, dans le Déclin de l’Occident, en 1922, avait vu juste en prévoyant l’ère du technocratisme, du césarisme et du matérialisme. Néanmoins, il n’y a même plus possibilité de césarisme aujourd’hui, sauf une sorte de césarisme démocratique, vaguement populiste et conforme à la nouvelle religion globaliste (celle des sionistes et tout ce qui s’en suit). Il ne reste que l’opposition entre la synarchie technocratique et la masse anarchique, matérialiste et s’auto-gérant spontanément : n’est-il pas proprement stupéfiant en effet, de voir partout en France, ces ZAD[9] ou plutôt ces ZAN[10] (zones autonomes nationales) ou ZAC (zones autonomes citoyennes) tenues par des profils aussi divers que l’ouvrier smicard, l’artisan en dépression, le médecin retraité à béret et la caissière de supermarché ? D’un autre côté, comme on l’a vu, ce mouvement est aussi le marqueur d’une génération complètement dépolitisée, réfractaire aux partis, aux syndicats et aux médias mainstream, ce qui est là encore, une situation proprement inédite, mais qui couvait depuis de très nombreuses années. Ce mouvement, s’il doit l’être, ne sera pas récupéré par des partis, ou par le pouvoir, ou par les renseignements généraux, mais par des instruments du pouvoir occulte qui très certainement, se révélera une nouvelle fois dans une telle opération, qui servira surtout à redistribuer le jeu politique pour à la fois artificiellement satisfaire la grogne populaire et sociale, tout en sécurisant au mieux les réels réseaux d’influence.

En réalité, cette insurrection populaire est un marqueur fort d’une anthropologie toujours vivante, puisqu’elle réagit, mais d’une anthropologie dont la pourriture est absolument terrifiante. Ce message, extrêmement touchant, d’un jeune agriculteur qui gère une affaire d’une taille considérable, avec plus de 150000€ d’investissements, tout ceci pour vivoter à moins de 700 euros par mois, travailler plus de 60 heures par semaine et être réduit à se nourrir des courses de sa mère, a fait le tour des réseaux sociaux il y a quelques jours.  La paupérisation des travailleurs, salariés ou indépendants, n’a cessé d’augmenter ces 10 dernières années, tout spécialement pour les plus jeunes générations, qui intègrent déjà le fait de ne pouvoir constituer ni de retraite, ni d’épargne.

https://www.youtube.com/watch?v=uLQFBjMxC00&fbclid=IwAR2lAEXnPXXrLiAqvlp0xlVtB_P3hwdIp7kBkCsCUFy6hazBex4FVxd7zwc

Ce jeune homme est l’un des innombrables exemples de vie qui composent cette masse de gens des « gilets jaunes ». Il n’y aura aucun homme providentiel pour eux, aucune solution politique à portée de main, absolument aucune force politique, aucun chef politique prêt à émerger pour prendre en main la situation selon la justice sociale légitime, c’est à dire catholique. La chose est étonnante : on a jamais assisté à une si grande possibilité de renversement du gouvernement, sinon de la Ve république elle-même. En finance technique, on appelle ça un « momentum », un moment où les paramètres, en l’occurrence purement sociaux, convergent au mieux par rapport à une situation passée. Et pourtant, personne. Personne parmi cette foule si nombreuse, si diverse, pour s’élever et diriger la masse vers le bien commun, vers l’unité spirituelle. Ce pays, ce peuple, ne semble tout simplement plus capable de produire de chef, de phalange, de groupe d’élite. Seulement des élites néfastes. Et pour cause, la seule Personne vers Laquelle tous devraient se tourner avec crainte et repentir, c’est le Tout-Puissant, en tout premier lieu, qu’ils devraient implorer, plutôt que d’aller réclamer vainement à Emmanuel Macron « qu’il fasse quelque chose ». Voyez comme tous en sont loin. Très loin. Pour avoir écouté un très grand nombre de gilets jaunes ces dernières semaines, nous pouvons attester que pas un seul n’a évoqué Dieu ou la religion catholique (encore moins après les scandales provoqués par la secte usurpatrice).

Ce peuple, hélas, se réveille, mais il se réveille menotté. Et c’est comme si le bandeau qui l’empêchait de voir, ne s’était défait que par l’effet de l’amaigrissement du corps. Travaillé par des siècles de lente apostasie, on le retrouve aujourd’hui dans un état pitoyable, réduit à ne plus concevoir que la justice du ventre comme seule base de la justice sociale. Ceci est certes compréhensible, pour qui a une connaissance élémentaire de la récente histoire de l’Église et de la récente histoire des nations. Mais pour ces pauvres hères, quelle pitié, vraiment. La Vérité semble devenue si inaudible de nos jours. Tout est couvert par le vacarme infernal de l’opinion, des manipulations médiatiques et des réseaux de pouvoir, comme d’ailleurs, des réseaux sociaux, que les élites ne craignent plus, ayant appris à s’en servir ou à se servir plutôt de l’inéluctable confusion des opinions. La route est longue, pour ces gens de France. Surtout pour les jeunes générations, littéralement nées dans l’apostasie et dans une société qui, pour ainsi dire, ôte l’âme des gens pour la remplacer par un ventre. Tous se réclament de la démocratie et de la République, mais veulent un changement pacifique, surtout parce qu’ils se sont déjà pris au jeu médiatique, et ne veulent pas mal se faire voir. Mais comment se fait-il que ce pays réel, présenté par les idéologues de droite comme de gauche, comme une sorte d’idole collective, n’ait toujours pas eu la simple d’idée d’investir massivement le parlement, de l’occuper et d’y constituer de lui-même, une nouvelle assemblée, une nouvelle constitution, un nouveau gouvernement ? C’est bien parce que la masse n’a jamais été capable, d’elle-même, de conduire la révolution. Ce sont les élites préparées, qui accomplissent les révolutions, les conquêtes et les reversements : reste à savoir s’il s’agit d’élites néfastes (1789, 1830, Commune de Paris, révolution bolchévique, etc.) ou bien d’élites catholiques.  Et cette incapacité se comprend naturellement ; comme si au fond du cœur, les gens savaient instinctivement qu’ils n’étaient pas légitimes, qu’il leur faut un chef, une cause juste, un principe légitime, pour les mener au bout des choses.

Il y a dans tout ceci, un grand châtiment que nous sommes peu à percevoir ; En effet, même si elle voulait réaliser ses rêves naïfs de constitution citoyenne par la manifestation populaire, cette malheureuse masse n’y parviendra pas. Elle n’a pas la foi, elle ne veut plus de maître, elle ne veut pas de Dieu comme Maître et Roi. L’injustice sociale, indéniable, que le peuple français subit par bien des voies, est une conséquence de son indifférence pour Dieu et la Religion, un châtiment pour son apostasie et pour sa décadence païenne. Certes, la secte de Vatican 2, qui se fait passer pour l’Église catholique depuis 1958, et son faux pape François, a une responsabilité immense dans cette situation. Là encore, nous sommes peu à le savoir, hélas. Ce châtiment dure maintenant depuis longtemps. Il y avait sans doute encore un temps, pas si lointain, où le populaire se disait encore : « qu’avons nous fait au Bon Dieu ». Aujourd’hui, même ces mots semblent impensables dans son esprit. Nous craignons que cette nation apostate, qui boit déjà la coupe de deux ou trois ans de trahison des rois, des princes, des nobles, des bourgeois, jusqu’au plus modeste postillon, ne doive bientôt boire la coupe jusqu’à la lie.

  1. Causes, conséquences et responsabilités du corps social

Quelle course, que celle de la nation française, depuis ses rois rebelles à l’Église, jusqu’à leur châtiment dans la révolution française, puis dans les révolutions qui suivirent, avec leurs cortèges de génocides (Vendée), de massacres (Algérie, guerres mondiales, fausses libérations, etc.) et de trahisons politiques infinies. Nous n’avons pas souhaité faire ici une histoire, même résumé des trois derniers siècles français, chose qui serait pourtant extrêmement utile aux gilets jaunes qui pourraient éventuellement nous lire. Il y aurait trop à dire en trop peu de lignes. Qu’ils retiennent simplement les conséquences de leurs votes, au moins depuis la IVe et le début de la Ve république, en particulier depuis le gouvernement Giscard d’Estaing :

Loi 73-7 du 3 janvier 1973 (dite Pompidou-Giscard-Rothschild) sur la Banque de France, qui est le début véritable de l’augmentation vertigineuse de la dette publique de l’état, qui atteint aujourd’hui le chiffre astronomique de 2000 milliards d’euros.

Loi du 28 décembre 1967 (dite Neuwirth), puis loi du 4 décembre 1974 légalisant l’usage des contraceptifs, notamment chimiques (la « pilule »).

Loi du 17 janvier 1975 (dite Veil) légalisant l’avortement, crime abominable qui crie vengeance devant Dieu, ayant conduit des millions d’enfants à être assassinés avant même la naissance.

Décret du 29 avril 1976 sur le regroupement familial des travailleurs immigrés, premier pas d’une politique migratoire mise en place depuis des décennies, surtout pendant et grâce la colonisation, par les grands groupes industriels privés, afin de bénéficier d’une main d’œuvre toujours meilleur marché et pouvoir empêcher toute hausse substantielle du salaire moyen des ouvriers français.

Référendum sur le traité de Maastricht du 20 septembre 1992, où 51 % des français votent « oui ». En vertu de quoi, la Banque Centrale Européenne est établie en Juin 1998 et la France adopte l’euro comme monnaie à partir du 1er janvier 1999.

Referendum sur le traité établissant une constitution européenne du 29 mai 2005, où 54,68 % des français votent « non ». Toutefois, après avoir mené une campagne présidentielle populaire, charmant l’électorat de droite nationale par  un discours musclé, bénéficiant du soutien des médias et de personnalités du show-business, le juif Nicolas Sarkozy, élu président de la république française en mai 2007, fait réviser la constitution républicaine au congrès de Versailles le 4 février 2008 et fait adopter le traité constitutionnel européen (renommé entre temps « traité de Lisbonne ») le 8 février 2008 par un vote de l’assemblée nationale. En outre, sous le mandat de Nicolas Sarkozy, qui se présentait comme le candidat de la fermeté, notamment sur l’insécurité et sur l’immigration, le nombre d’admis au séjour a doublé[11], surpassant même le taux d’immigration légale connu sous le précédent gouvernement. Quant à l’insécurité, elle n’a fait qu’augmenter sous sa présidence[12].

Ce ne sont là qu’une infime partie des étapes les plus récentes et les plus élémentaires du déclin politique, économique et social du pays. Ajoutons à cela  quelques évenements d’une immense gravité :

  • La guerre illégalement déclenchée contre la Libye entre mars et octobre 2011 (Opération Harmattan), où la France a joué un rôle considérable au sein d’une coalition de divers pays de l’OTAN. Cette seule opération couta 31 milliard d’euros à la France[13], alors que la Libye ne constituait aucunement une menace pour la France. Au contraire, l’action du gouvernement de Nicolas Sarkozy fut particulièrement cynique et criminel, dans la mesure où il fut avéré par la suite que le juif Sarkozy, pour sa tonitruante campagne électorale de 2007, reçut d’immenses financements de la part du Colonel Kadhaffi. Mais en plus de cela, cette opération s’avera n’avoir été qu’une sinistre opération orchestrée par quelques politiciens et industriels occidentaux, comme l’ont prouvé[14] les emails fuités d’Hillary Clinton, alors candidate à la présidence des Etats-Unis en 2015.

Cette guerre fut tout particulièrement promue dans les médias par des agents sionistes, en particulier le juif Bernard-Henri Lévy :

Pire encore, c’est véritablement à partir de l’année 2011-2012 qu’une gigantesque vague migratoire va alors déferler sur l’Europe. En effet, la Libye du colonel Kaddafi était une puissance stable et centrale pour les liens entre l’Afrique subsaharienne, l’Europe et le Proche-Orient. La destruction de l’état libyen, qui fut rapidement livré à des bandes islamo-mafieuses ouvertement alliées des gouvernements européens, créa une gigantesque brèche d’où déferlèrent des dizaines de milliers de migrants illégaux, exploités par des mafias de passeurs sans scrupules.

  • Nous pourrions également parler de l’agression scandaleuse qui fut tentée contre la Syrie et son gouvernement légitime à partir de 2012, sous le gouvernement Hollande en particulier. Grâce à la préparation et le professionnalisme extrême de l’armée nationale syrienne, toutes les tentatives de déstabilisation furent mises en échec. Mieux encore, la Syrie constitua un bastion de la lutte contre l’État islamique, pendant qu’une vague d’attentats sous drapeau islamiste, dont beaucoup d’indices laissent planer l’ombre d’une complicité au plus haut niveau, plongèrent la France dans un état d’urgence et de psychose intense, tout ceci pendant que des gigantesques corridors migratoires étaient mis en place et continuaient de faire déferler sur l’Europe, aussi bien des personnes fuyant ces zones de guerre, que d’individus prêts à profiter de l’ouverture de ces vannes. Revenons un instant en arrière. Pourquoi les français n’ont-ils pas massivement protesté dans les rues contre l’opération criminelle menée contre la Libye ? Que faisait à cette époque, le général Pierre de Villiers, présenté aujourd’hui comme l’homme de la situation par certains[15] ? Les  conséquences politiques, sociales et économiques de cette seule opération de quelques mois ont été gigantesques. On demande aux politiciens de rendre des comptes, mais qui demandera des comptes aux gens qui ont voté et maintenu ce système, se croyant à l’abri au nom d’une croyance stupide dans les droits de l’homme et dans les mensonges médiatiques ? Dans ces années là, nous étions beaucoup à dire que les français ne se réveilleront que lorsqu’ils trouveront leur réfrigérateur (ou leur réservoir) vide. Hélas, voici donc à quoi est réduite la moralité du corps social : la justice du ventre. Que les plus lucides ici prennent le temps de lire quelques extraits de l’ouvrage du Révérend Père Charles Maignan consacré à la question de la souveraineté et de l’Autorité[16].
  1. Le Pacte migratoire : état des lieux et risques futurs

A présent, d’ici quelques jours, Emmanuel Macron se rendra à Marrakech, à l’occasion d’un sommet international sous l’égide de l’ONU, pour signer le « pacte migratoire », ou plus exactement, le « pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières[17] ». Sous prétexte « d’une meilleure gestion des flux migratoires à l’échelle internationale impliquant à la fois les pays d’origine, de transit et de destination » […]  ce texte reflète à la fois le point de vue des migrants, dont les droits de l’Homme sont réaffirmés et les attentes des États, y compris en termes de sécurité et de contrôle des frontières : Le Pacte prévoit ainsi que les États gèrent leurs frontières « selon le principe de la souveraineté nationale et dans le respect des obligations prévues par le droit international », tout en « prévenant la migration irrégulière ». Il prévoit ainsi une coopération renforcée pour lutter contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains et pour démanteler les réseaux de passeur, au bénéfice des États comme des migrants.[18]»

En réalité, ce document inédit jusque là, s’annonce plutôt comme une étape pionnière dans la libéralisation des flux de personnes à destination de l’espace européen, sous couvert de bonnes intentions humanistes. Introduisant même une nouvelle catégorie très spécieuse de « réfugiés climatiques », ce pacte a pour objectifs « d’utiliser de manière ciblée des options de migration » (cf. note 15). Toujours selon la présentation du site officiel du gouvernement :

Le Pacte prévoit par exemple un accès des migrants à des services sociaux minimaux quel que soit leur statut, comme c’est déjà le cas en France par humanité.

Un autre passage du document, que vous pouvez consulter en français[19], indique :

Nous nous efforçons de créer des conditions favorables qui permettent à tous les migrants d’enrichir nos sociétés grâce à leurs capacités humaines, économiques et sociales, et facilitent ainsi leur contribution au développement durable aux niveaux local, national, régional et mondial.

De même, l’objectif n°17 du document propose aux états signataires d’engager de vastes propagandes afin de dissuader tout questionnement non conforme vis-à-vis de ces politiques. L’objectif n°18 propose « d’Investir dans le perfectionnement des compétences et faciliter la reconnaissance mutuelle des aptitudes, qualifications et compétences ». L’objectif n°20 propose de «rendre les envois de fonds plus rapides, plus sûrs et moins coûteux et favoriser l’inclusion financière des migrants. » L’objectif n°5 consiste à « faire en sorte que les filières de migration régulière soient accessibles et plus souples ». Dans cette partie, l’alinea b précise que l’état signataire s’engage à :

Faciliter la mobilité régionale et interrégionale de la main-d’œuvre au moyen d’accords internationaux et bilatéraux de coopération, comme des accords de libre circulation, de libéralisation des régimes de visas ou de validité des visas pour plusieurs pays, et des cadres de coopération en matière de mobilité de la main-d’œuvre, en fonction des priorités nationales, des besoins des marchés locaux et de l’offre de compétences.

Il est inutile d’examiner davantage ce document. Les cris d’orfraie de la droite patriote ou les inquiétudes ridicules de la gauche sociale ne changeront rien à l’essentiel du problème et surtout n’en exposeront pas la source, car en tout état de cause, tout ce qui arrive comme malheurs à la France ou à d’autres pays européens depuis 10 ou 15 ans n’est qu’un juste châtiment de Dieu pour leur infecte apostasie, pour leur mécréante et leur immoralité grandissantes. Ce pacte migratoire sera bientôt une réalité politique active, qui risque d’accroitre la pauvreté, aussi bien dans les pays de départ, qu’en Europe, d’aggraver les risques de conflits sociaux, ethiques, confessionnels, d’attiser la xénophobie ou le racisme, et très certainement, rien de tout ceci ne sera possible sans une intense propagande médiatique qui soufflera le chaud et le froid, au dépends de tous. Autre problème de taille, plusieurs pays, y compris des pays membres de l’Union Européenne, de l’espace Schengen ou du Commonwealth, ont annoncé qu’ils refuseraient de signer ce pacte. Parmi eux, l’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, l’Australie, la Hongrie, les Etats-Unis, la Pologne, la Serbie, la Slovaquie ou encore la Suisse.

Ce qui est beaucoup plus intéressant est de savoir que l’état sioniste a bien entendu annoncé qu’il ne signerait pas non plus ce pacte. La société de l’état sioniste occupant la Terre Sainte est en effet massivement opposée à l’immigration sur son territoire. En revanche, les agents du sionisme, en Europe ou aux États-Unis, sont bien souvent de fervents propagandistes de l’idéologie migratoire :

https://www.youtube.com/watch?v=VUH-4XXEuoc

L’hypocrisie des agents sionistes à travers le monde devient de plus en plus manifeste ces dernières années :

On peut également retrouver le criminel Bernard-Henri Lévy affirmer dernièrement qu’il n’y avait pas de crise migratoire. Un comble, pour un personnage qui a littéralement travaillé des années durant à réclamer le bombardement de pays souverains, plongeant dans la misère et dans l’effroi des centaines de milliers de familles :

D’un autre coté, on sait que depuis le début des années 2000, une partie de l’opinion juive, notamment chez certains intellectuels autrefois plutôt à gauche, s’est largement « droitisée ». C’est le cas notoire des juifs Finkielkraut, Zemmour ou Goldnadel en France. Ces derniers influencent également énormément certains milieux de la droite nationale ou patriote en diffusant leurs idées, tout en leur présentant l’état sioniste comme un excellent modèle de souveraineté nationale. Pour autant, les projets du sionisme politique trouvent leur origine dans le sionisme religieux, c’est à dire dans les doctrines hérétiques et blasphématoires du Talmud, source de la foi des juifs impies. Les rabbins talmudiques tels que le Rav David Touitou ont parfois manqué de discrétion et ont avoué que les pouvoirs judéo-sionistes jouaient sur ces deux tableaux, pro et anti-immigration, pro et anti-racisme, pro et anti-islam, pour éradiquer, non pas l’Europe non-croyante (qui est leur but), mais l’Europe en tant que chrétienté, pour ce qu’il en reste :

Que les gilets jaunes aient une idée de la faiblesse dans laquelle est tombée leur pays et leur classe politique, c’est très possible. Plus ou moins formés sur ces questions, tous le savent ou le ressentent, plus ou moins précisément. Ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’il leur est urgent à tous de se repentir dès maintenant, de se convertir à la Sainte Foi catholique, de demander pardon à Dieu de l’avoir abandonné, de se purifier, de cesser de vivre dans l’impiété, dans l’immodestie. Beaucoup réclament de vivre mieux et c’est bien légitime : qu’ils commencent en effet par mieux vivre, c’est à dire en hommes et en femmes chrétiens, non pas en concubins, en païens, en débauchés, en divorcés, en dégénérés, laissant leurs enfants, leurs filles, se vêtir et se comporter comme les dernières des prostituées, laissant leurs enfants se faire inculquer toutes sortes d’erreurs, d’abominations, à l’école, à la télévision ou de leur propre bouche. Beaucoup réclament de la justice sociale et c’est bien légitime : qu’ils commencent par rendre justice à Celui à qui ils doivent la vie, qu’ils commencent par courber l’échine devant Dieu. Beaucoup réclament de la solidarité et déplorent la disparition du corps social, et cela est compréhensible : refondez toute chose, famille, amitié, activité professionnelle, alliances de clans, relations humaines, autour de Dieu, autour de Notre Seigneur Jésus-Christ, et cessez de prétendre vouloir mettre l’homme au centre de tout, car en vérité, cet homme, c’est vous même, et vous agissez par égoïsme, par individualisme, par matérialisme, si ce n’est pas au nom de Dieu que vous réclamez justice. Cessez d’accuser le riche, le pauvre, l’étranger, le musulman, le juif, le politicien. Convertissez-vous et ensuite, priez et agissez même pour la conversion du riche, du pauvre, de l’étranger, du musulman, du juif, du politicien. Voici ce qu’il faut dire à nos misérables compatriotes : repentez-vous et convertissez-vous. Cessez de réclamer une société juste, alors qu’il n’y a pas la justice en vous-même pour laisser à Dieu la place qui Lui revient. Votre société, sous Macron, ou demain, sous vos comités citoyens, sera toujours injuste, si ce qui vous dirige n’est pas dirigé lui-même selon le pur principe de Justice et de Vérité, Qui est le Seigneur Jésus-Christ.

FIDE CATHOLICA.

[1]https://fidecatholica.wordpress.com/2017/05/06/solutions-temporelles-dieu-famille-entreprise-propriete-conseils-politiques-pour-les-derniers-chretiens-de-france/

[2]https://gloria.tv/audio/rTtNDw3FR8yM229YanHwvRysN?fbclid=IwAR3LFotYu9BPuD0z9ZWKhkaR91LnnUYMTS0MVF4-POR9m6-oOA3eT-DX3MU

[3]http://www.consistoiredefrance.fr/evenement/3741.convention-biennale-de-la-conference-des-rabbins-europeens?fbclid=IwAR1E0QO_ov_uLinfCEX9Khj_Yl9Pw0oofaUvZYNwkHkl6dlF6JCXhy4Ysy4

[4]https://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-budget-des-armees-augmentera-de-plus-d-un-milliard-en-2018_1927307.html

[5]https://www.publicsenat.fr/article/politique/popularite-d-emmanuel-macron-c-est-l-une-des-plus-grosses-chutes-en-debut-d

[6]https://www.lexpress.fr/actualite/societe/l-ex-chef-d-etat-major-des-armees-francaises-rejoint-une-entreprise-privee_1995359.html

[7]https://www.foxnews.com/transcript/benjamin-netanyahu-opens-up-about-his-history-with-america

[8]https://www.youtube.com/watch?v=6xwZZA0hcxc

[9]https://fr.wikipedia.org/wiki/Municipalisme_libertaire?fbclid=IwAR2Fm274cII3oXwt4abznda_0163asu_3B_Hb8J-xGzzuNOhVn9pMAR5knk

[10]https://fr.wikipedia.org/wiki/National-anarchisme?fbclid=IwAR2PhP_lN-PUb8q-h-zfTu2a-l7QD64E0AicjattByH3KHbUFTjZvOajSGE

[11]http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/04/17/31003-20170417ARTFIG00099-michel-tribalat-non-les-chiffres-de-l-immigration-ne-sont-pas-stables.php

[12]https://www.nouvelobs.com/politique/20100421.OBS2809/politique-de-securite-de-sarkozy-un-bilan-difficile-a-lire.html

[13]http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/03/23/combien-ca-coute-le-prix-de-lintervention-en-libye/

[14]https://fr.wikipedia.org/wiki/Intervention_militaire_de_2011_en_Libye#Publication_des_courriels_privés_d’Hillary_Clinton

[15]https://www.valeursactuelles.com/politique/la-grandeur-dun-militaire-87217

[16]http://catholicapedia.net/Documents/ACRF/documents/R_P_MAIGNEN-Souverainete_peuple_heresie.pdf

[17]https://refugeesmigrants.un.org/fr/pacte-mondial-pour-les-migrations

[18]https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/la-france-et-les-nations-unies/le-pacte-mondial-sur-les-migrations/

[19]http://undocs.org/fr/A/CONF.231/3

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2 commentaire

  1. petite erreur de prénom:

    «  » » Trois jours plus tard, Philippe de Villiers, le chef d’état-major des armées démissionne, fait inédit dans l’histoire de la Ve République, surtout dans un contexte aussi particulier : «  » »

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