Anne Hidalgo, la tristement célèbre maire de Paris, s’est publiquement indignée de la campagne de publicité anti-IVG et anti-PMA de l’Alliance VITA. Dans un tweet posté hier en fin de journée, la maire socialiste de la capitale a exigé que l’agence Exterion Media France et que la régie Media Transports retirent ces affiches immédiatement.
Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à @ExterionMediaFR et #Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement. pic.twitter.com/7dA6p26Q1B
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) January 2, 2020
Au nom de quoi ? Au nom de la haine contre la vie, contre la famille, contre la nature, contre Dieu. Mais cela ne surprendra pas les catholiques et toutes les personnes un tant soit peu attachés à l’ordre naturel. Madame Hidalgo se dit « choquée » par trois affiches par ailleurs extrêmement mesurées et même peu explicites, cela suffit à déclencher son « indignation ». Dans les commentaires, on retrouve la division classique de l’actuelle société française. D’un côté, les catholiques et autres jusnaturalistes, qui se réjouissent de la présence de ces affiches en divers points stratégiques de la ville. De l’autre, la France décadente qui, au mieux, s’étonne de la véhémence de la maire de Paris et demande que soit respecté « le droit à la liberté d’expression ». Ces derniers, une fois encore, n’ont rien compris : il ne s’agit pas de défendre la liberté d’expression. Il s’agit de défendre le principe même de la liberté humaine : la vie et la famille naturelle.
En d’autres temps, la mairie de Paris aurait plutôt réclamé l’interdiction des centaines de milliers de publicités abominables, immorales, blasphématoires et dégénérées qui polluent l’espace public chaque jour depuis des décennies. Hidalgo s’indigne de la présence des affiches de l’Alliance VITA en Gare du Nord, mais il est fort à parier que les parisiens de bonne foi s’inquiète plutôt de l’insalubrité et de la criminalité dans leur ville, plutôt qu’autre chose. Rien de tout ceci ne choque bien entendu la grande-bourgeoise socialiste Hidalgo, qui s’est toujours signalée par ses politiques radicalement pro-LGBT. Certes, Hidalgo peut largement se permettre ces écarts : elle ne risque rien auprès d’un électorat parisien qui adhère majoritairement à de telles idées. Capital apatride, bourgeoisie gauchiste et cosmopolite, populations multiculturelles moralement grises : tout ceci constitue le gros de la masse électorale parisienne, comme celle de la plupart des grandes villes occidentales. Paris ne sera reprise que par les armes, les armes de la Foi.
Mise à jour : On vient d’apprendre qu’à la suite du tweet d’Anne Hidalgo, la régie publicitaire de la RATP et de la SNCF vient de décider de retirer les affiches.
Contactée par BFMTV.com, Valérie Decamp, la présidente de Médiatransports, la société en charge des espaces publicitaires de la SNCF et de la RATP, assure que deux visuels sur trois, ceux concernant la maternité et la paternité, « seront retirés dès ce jeudi soir ». Ces deux affiches n’auraient pas dû être diffusées, affirme également cette dernière. Pendant ce temps, gageons que les affiches publicitaires pour des sites libertins promouvant l’adultère, la fornication et les comportements contre-nature, continueront d’être joyeusement permis ces services publics.