Et, par conséquent, j’espère que je mérite d’être en communion avec vous, communion que le Siège Apostolique proclame, dans laquelle il y a l’ensemble et le véritable fondement de la religion chrétienne, promettant qu’à l’avenir les noms de ceux qui sont séparés de la communion de l’Église catholique, c’est-à-dire ceux qui sont en désaccord avec le Siège Apostolique, ne devront pas être lus pendant les mystères sacrés. Mais si je devais tenter d’aucune façon de dévier de ma profession, je dois avouer que je serais complice, à mon avis, de ceux que j’ai condamné. – Pape Saint Hormisdas, Profession de Foi, Libellus professionis fidei, 2 Avril, 517
En outre les hérétiques et les schismatiques sont soumis à la censure de l’excommunication majeure par la loi du Can. de Ligu. 23, quest. 5, et Can.Nulli, 5, dist. 19. Or, les saints canons de l’Eglise interdisent la prière publique pour les excommuniés comme on le voit dans le chap. A nobis, 2, et chap. Sacris sur la sentence d’excommunication. Bien que cela ne doive pas interdire la prière pour leur conversion, encore cette prière ne doit pas prendre la forme d’une proclamation de leurs noms dans la prière solennelle pendant le sacrifice de la messe. – Pape Benoît XIV, Ex Quo Primum (n° 23), 1er Mars 1756
Pour cette raison, Jean, évêque de Constantinople, a déclaré solennellement – et l’ensemble du huitième Concile l’a fait plus tard – que les noms de ceux qui ont été séparés de la communion avec l’Église catholique, qui sont de ceux qui n’étaient pas d’accord sur toutes les questions avec le Siège Apostolique, ne doivent pas être lus pendant les mystères sacrés. – Pape Pie IX, Quartus Supra (n° 9), 6 Janvier 1873